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officium a voluptatibus

  • 1 officium

    offĭcĭum, ĭi, n. [st1]1 [-] fonction, charge, service, emploi, office, occupation, travail, métier.    - nulla vitae pars neque publicis neque privatis vacare officio potest, Cic. De Off. 1, 2: à aucun moment de la vie publique ou privée, il ne peut manquer d’y avoir un office à remplir.    - officia civilia, Cic.: affaires publiques.    - officiorum per officia processus, Sen.: emplois qui mènent à d'autres emplois.    - novum officium a voluptatibus, Suet. Tib. 42: nouvelle charge, celle d'intendant des plaisirs.    - officio praesse, Caes.: être préposé à un service.    - officium vatis peragere, Just.: remplir les fonctions de devin.    - officium corporis, Lucr. 1, 336: propriété que possède le corps.    - pes non satis suum officium facit, Ter. Eun. 4, 5, 3: le pied ne fonctionne pas bien.    - supellex quae pluribus officiis conteritur, Quint.: objets usés à force de servir.    - confecto legationis officio, Caes. BC. 3, 103: après avoir rempli leur mission.    - toti officio maritimo praesse: être placé à la tête de l’ensemble des affaires navales. [st1]2 [-] au plur. officiers (civils ou militaires), employés, fonctionnaires, familiers.    - officia admissiōnis, Suet.: huissiers chargés d'introduire.    - officia palatina, Treb. Poll. Gall. 17, 8: officiers de la cour impériale. [st1]3 [-] devoir, obligation morale, obligation.    - officio fungi: faire son devoir, remplir son devoir.    - ad officium pertinet... Cic.: c'est un devoir de...    - esse in officio: faire son devoir, remplir son devoir, être dans son devoir.    - ad officium redire: rentrer dans le devoir.    - ad officium reducere: faire rentrer dans le devoir.    - discedere ab officio, deserere officium: manquer à son devoir.    - in officio manere, Cic.: rester dans le devoir.    - de officiis praecepta, Cic.: règles du devoir.    - omnibus officiis amicitiae servatis, Cic. Fam. 5, 17, 3: ayant observé toutes les obligations de l'amitié.    - summo officio praeditus homo, Cic. Verr. 2: homme esclave des devoirs, homme extrêmement obligeant. [st1]4 [-] devoir d'obéissance, fidélité au devoir, soumission.    - continere in officio, Caes.: maintenir dans le devoir.    - officio assuefactus, Caes.: accoutumé à l'obéissance.    - Sallustius officio vincit omnes, Cic. Fam. 14: Sallustius l'emporte sur tout le monde par son dévouement. [st1]5 [-] service volontaire, bienfait, service rendu, bons offices.    - conscientia meorum officiorum, Cic.: la conscience des services que je rends.    - officium suum praestare alicui: rendre service à qqn ou assister qqn (dans un procès).    - litterae plenae officii, Cic.: lettre affectueuse. [st1]6 [-] devoir de déférence, serviabilité, politesse, obligeance, civilités, hommage, honneurs rendus, témoignages de respect.    - officia urbana, Nep.: devoirs de politesse.    - officium nuptiarum celebrare, Suet.: assister à une noce.    - officio togae virilis interesse, Plin. Ep. 1, 9, 2: assister à une prise de toge virile.    - specie officii, Suet.: sous prétexte de rendre ses devoirs.    - novorum consulum officium, Suet. Caes. 50: visites aux consuls nouveaux.    - officia legum, Tac.: respect des lois.    - officia suprema, Tac.: les derniers devoirs. [st1]7 [-] complaisance honteuse, service amoureux. [st1]8 [-] amis, appuis, courtisans, escorte, cortège, suite.    - cum officio angelorum, Tert.: avec le cortège des anges. [st1]9 [-] salle d'audience.    - praetoris officium, Plin. Ep. 1: le prétoire.
    * * *
    offĭcĭum, ĭi, n. [st1]1 [-] fonction, charge, service, emploi, office, occupation, travail, métier.    - nulla vitae pars neque publicis neque privatis vacare officio potest, Cic. De Off. 1, 2: à aucun moment de la vie publique ou privée, il ne peut manquer d’y avoir un office à remplir.    - officia civilia, Cic.: affaires publiques.    - officiorum per officia processus, Sen.: emplois qui mènent à d'autres emplois.    - novum officium a voluptatibus, Suet. Tib. 42: nouvelle charge, celle d'intendant des plaisirs.    - officio praesse, Caes.: être préposé à un service.    - officium vatis peragere, Just.: remplir les fonctions de devin.    - officium corporis, Lucr. 1, 336: propriété que possède le corps.    - pes non satis suum officium facit, Ter. Eun. 4, 5, 3: le pied ne fonctionne pas bien.    - supellex quae pluribus officiis conteritur, Quint.: objets usés à force de servir.    - confecto legationis officio, Caes. BC. 3, 103: après avoir rempli leur mission.    - toti officio maritimo praesse: être placé à la tête de l’ensemble des affaires navales. [st1]2 [-] au plur. officiers (civils ou militaires), employés, fonctionnaires, familiers.    - officia admissiōnis, Suet.: huissiers chargés d'introduire.    - officia palatina, Treb. Poll. Gall. 17, 8: officiers de la cour impériale. [st1]3 [-] devoir, obligation morale, obligation.    - officio fungi: faire son devoir, remplir son devoir.    - ad officium pertinet... Cic.: c'est un devoir de...    - esse in officio: faire son devoir, remplir son devoir, être dans son devoir.    - ad officium redire: rentrer dans le devoir.    - ad officium reducere: faire rentrer dans le devoir.    - discedere ab officio, deserere officium: manquer à son devoir.    - in officio manere, Cic.: rester dans le devoir.    - de officiis praecepta, Cic.: règles du devoir.    - omnibus officiis amicitiae servatis, Cic. Fam. 5, 17, 3: ayant observé toutes les obligations de l'amitié.    - summo officio praeditus homo, Cic. Verr. 2: homme esclave des devoirs, homme extrêmement obligeant. [st1]4 [-] devoir d'obéissance, fidélité au devoir, soumission.    - continere in officio, Caes.: maintenir dans le devoir.    - officio assuefactus, Caes.: accoutumé à l'obéissance.    - Sallustius officio vincit omnes, Cic. Fam. 14: Sallustius l'emporte sur tout le monde par son dévouement. [st1]5 [-] service volontaire, bienfait, service rendu, bons offices.    - conscientia meorum officiorum, Cic.: la conscience des services que je rends.    - officium suum praestare alicui: rendre service à qqn ou assister qqn (dans un procès).    - litterae plenae officii, Cic.: lettre affectueuse. [st1]6 [-] devoir de déférence, serviabilité, politesse, obligeance, civilités, hommage, honneurs rendus, témoignages de respect.    - officia urbana, Nep.: devoirs de politesse.    - officium nuptiarum celebrare, Suet.: assister à une noce.    - officio togae virilis interesse, Plin. Ep. 1, 9, 2: assister à une prise de toge virile.    - specie officii, Suet.: sous prétexte de rendre ses devoirs.    - novorum consulum officium, Suet. Caes. 50: visites aux consuls nouveaux.    - officia legum, Tac.: respect des lois.    - officia suprema, Tac.: les derniers devoirs. [st1]7 [-] complaisance honteuse, service amoureux. [st1]8 [-] amis, appuis, courtisans, escorte, cortège, suite.    - cum officio angelorum, Tert.: avec le cortège des anges. [st1]9 [-] salle d'audience.    - praetoris officium, Plin. Ep. 1: le prétoire.
    * * *
        Officium, officii, ab efficiendo. Cic. Ce que chascun doibt faire selon droict et raison, Le debvoir.
    \
        Officium et munus oculorum. Cic. L'office des yeulx.
    \
        Suprema officia. Tacit. Obseques et funerailles d'un trespassé.
    \
        Triste officium. Ouid. Funerailles.
    \
        Officii causa prosequi aliquem. Liu. Accompaigner aucun quand il va en quelque lieu, pour luy faire honneur.
    \
        Officia mutua. Cic. Plaisirs qu'on fait les uns aux autres.
    \
        Studia et officia. Cic. Faveurs et plaisirs.
    \
        Summo officio praeditus homo. Cicero. Qui fait du tout son debvoir, et qui ne se vouldroit en rien mesprendre.
    \
        Officia vrbana. Balbus Ciceroni. Plaisirs et services de ville.
    \
        Celebrare suprema officia. Curt. Faire les obseques et funerailles d'un trespassé.
    \
        Decedere officio, vel de officio, Faire son debvoir. Vide DECEDO.
    \
        Deesse officio. Cic. Ne faire point son debvoir.
    \
        Detrectare sua officia. Quintil. Refuser à faire son offre et son debvoir.
    \
        Discedere ab officio. Cic. Ne faire plus son debvoir.
    \
        Officii duxit. Suet. Il a estimé que c'estoit son office de faire, etc.
    \
        Fungi officio paedagogorum. Quintil. Faire l'office des, etc.
    \
        Fungi supremo in aliquem officio. Curt. Faire les obseques et funerailles d'un trespassé.
    \
        Hominis frugi et temperantis functus officium. Terent. Il a faict en homme de bien, Il a faict ce qu'un homme de bien debvoit faire.
    \
        Intermittere officium. Cic. Laisser à faire son debvoir.
    \
        Persoluere officium receptum alicui. Cic. Faire son debvoir envers aucun ainsi qu'on avoit promis de faire.
    \
        Retinere officia. Cic. Faire tousjours son debvoir.
    \
        Omnia officia amicitiae seruare. Cic. Faire tout debvoir envers son ami.
    \
        Officium tuum est. Terent. C'est ton office, C'est à faire à toy.
    \
        Quid officii mei esse putas? Sueton. Que doy je faire à ton advis pour mon honneur? B.
    \
        Neutiquam officium esse liberi puto, postulare id gratiae apponi sibi. Terent. Je ne pense point que ce soit faict d'un, etc.
    \
        In officio esse. Cic. Faire son debvoir, Faire ce qu'on doibt faire.
    \
        Officium aliquod vsurpare. Cic. Exercer voluntiers quelque acte de vertu.
    \
        Licet filicem sine iniuria vicini, etiam cum officio decidere. Colum. Mesme on luy fera plaisir et service de ce faire.

    Dictionarium latinogallicum > officium

  • 2 officium

    offĭcĭum, ii, n. [for opificium, opus and facio], qs. that which one does for another, a service, whether of free will or of (external or moral) necessity (class.; cf.: studium, beneficium, meritum, munus).
    I.
    A voluntary service, a kindness, favor, courtesy, rendered to one whose claim to it is recognized;

    while beneficium is a service rendered where there is no claim: officium esse filii, uxoris, earum personarum, quas necessitudo suscitat et ferre opem jubet,

    Sen. Ben. 3, 18, 1.
    A.
    In gen.:

    altera sententia est, quae definit amicitiam paribus officiis ac voluntatibus,

    Cic. Lael. 16, 58:

    odiosum sane genus hominum officia exprobrantium,

    id. ib. 20, 71:

    nihil est vicissitudine studiorum officiorumque jucundius,

    id. ib. 14, 49: filicem cum officio vicini decidere, so as to do him a service, Col. 2, 14, 6:

    summo officio praeditus homo,

    exceedingly obliging, Cic. Verr. 2, 1, 51, § 135. —
    B.
    In partic.
    1.
    A ceremonial observance, ceremony, attendance (on a festive or solemn occasion;

    mostly post-Aug.): officio togae virilis interfui,

    Plin. Ep. 1, 9, 2:

    sine solenni officio,

    Suet. Claud. 2:

    per sollenne nuptiarum celeberrimo officio deductum ad se,

    id. Ner. 28; cf. id. Claud. 26:

    ad officium venire,

    id. Calig. 25:

    relicto statim novorum consulum officio,

    id. Caes. 50:

    in officio salutationis,

    id. Aug. 27:

    vitans praeter navigantium officia,

    id. Tib. 12:

    officia prosequentium,

    id. Caes. 71:

    quod supremis in matrem officiis defuisset,

    at the payment of the last offices, at the funeral, Tac. A. 5, 2:

    officium cras Primo sole mihi peragendum in valle Quirini,

    a ceremonial visit, Juv. 2, 133 sq.; 3, 239.—
    2.
    In mal. part., compliance, favor, Prop. 3, 15, 24; Ov. Am. 1, 10, 46; 3, 7, 24; cf.

    virile,

    Theod. Prisc. 2, 11:

    puerile,

    Plaut. Cist. 4, 1, 5; Petr. 140.—
    II.
    In gen., an obligatory service, an obligation, duty, function, part, office (so most freq. in prose and poetry of all periods):

    nulla vitae pars neque publicis neque privatis neque forensibus neque domesticis in rebus, neque si tecum agas quid, neque, si cum altero contrahas, vacare oflicio potest: in eoque et colendo sita vitae est honestas omnis et in neglegendo turpitudo, etc.,

    Cic. Off. 1, 2, 4 sq.: perfectum officium rectum opinor vocemus, quod Graeci katorthôma: hoc autem commune kathêkon vocant, id. ib. 1, 3, 8;

    an id doles, quia illi suum officium non colunt, quom tu tuum facis?

    Plaut. Stich. 1, 1, 34; id. ib. 1, 1, 39; id. Pers. 4, 4, 66:

    meminisse officium suum,

    to remember one's duty, id. Trin. 3, 2, 71.—Also, subject., a sense of duty:

    si quis aegre ferat nihil in se esse virtutis, nihil officii, etc.,

    Cic. Tusc. 4, 28, 61:

    quicquid in eum judicii officiique contuleris,

    id. Fam. 10, 1 fin.:

    intellegere, utrum apud eos pudor atque officium an timor valeret,

    Caes. B. G. 1, 40, 14:

    suum facere,

    to do one's duty, Ter. Ad. 1, 1, 44:

    omnibus officiis amicitiae servatis,

    observe all the obligations of friendship, Cic. Fam. 5, 17, 3:

    exsequi,

    id. Att. 3, 15, 4:

    fungi officio,

    id. Fam. 3, 8, 3:

    satisfacere officio,

    to perform, id. Div. in Caecil. 14, 47:

    officium suum deserere,

    to disregard one's duty, not perform it, id. Off. 1, 9, 28:

    discedere ab officio,

    id. ib. 1, 10, 32:

    deesse officio suo,

    id. Fam. 7, 3, 1:

    officii duxit,

    considered it his duty, Suet. Tib. 11.—Of animals:

    canes funguntur officiis luporum,

    act the part of, Auct. Her. 4, 34, 46.—Of things:

    neque pes neque mens satis suum officium facit,

    Ter. Eun. 4, 5, 3: officium corporis, the function or property of a body, Lucr. 1, 336 and 362.—
    B.
    In partic.
    1.
    Lit., an official duty, a service, employment, business (class.):

    toti officio maritimo M. Bibulus praepositus cuncta administrabat,

    naval service, Caes. B. C. 3, 5 fin.; 3, 8:

    celeriter equitatus ad cotidianum itineris officium revertitur,

    id. ib. 1, 80:

    confecto legationis officio,

    id. ib. 3, 103:

    destringor officio,

    Plin. Ep. 7, 15, 1:

    officium (scribae),

    Nep. Eum. 1, 5.—
    2.
    Transf., an office, appointment (post-Aug.).
    a.
    Laboriosissimum et maximum, office, Plin. Pan. 91:

    nova officia excogitavit,

    Suet. Aug. 37; cf.:

    novum officium instituit a voluptatibus,

    id. Tib. 42:

    obligationes, quae non propriis viribus consistunt, neque officio judicis, neque praetoris imperio neque legis potestate confirmantur,

    Dig. 44, 7, 27:

    qui ex officio pro aliis interveniunt,

    by virtue of their office, ib. 21, 1, 31, § 14:

    ministerii,

    Vulg. Exod. 28, 35:

    sacerdotum,

    id. Num. 7, 8.—
    b.
    Transf., in concr.
    (α).
    The officials or attendants on a magistrate = officialium corpus (post-class.):

    sub praetextu adventus officiorum vel militum,

    Dig. 1, 18, 6; 21, 2, 74:

    deponere aliquid apud officium,

    ib. 2, 4. 17: officia palatina, officers at the imperial court, Treb. Poll. Gall. 17, 8.—
    (β).
    An office or court of a magistrate:

    ipse me Regulus convenit in praetoris officio,

    Plin. Ep. 1, 5, 11.

    Lewis & Short latin dictionary > officium

  • 3 voluptas

    I voluptās, ātis f. [ volup ]
    1) удовольствие, наслаждение ( epularum voluptates C); радость
    id, quo gaudemus, v. est C — то, что даёт нам радость, есть наслаждение
    voluptatem capere (percipere), in voluptate esse или voluptate affici C etc. — наслаждаться, испытывать радость
    alicui voluptatem afferre или voluptati esse C — доставлять кому-л. наслаждение, радовать кого-л.
    voluptatem cepi tam ornatum virum fuisse in nostra re publicā C — мне было приятно, что в нашем государстве есть такой превосходный муж
    aliquid voluptati habere Sl, C — находить в чём-л. удовольствие
    voluptatis causā C — из-за удовольствия, для развлечения
    2) pl. удовольствия, развлечения, увеселения, гулянья, игры
    officium a voluptatibus Suведомство или должность по делам увеселений
    3) чувственное наслаждение, сладострастие, похоть, (низменная) страсть
    5) ласк. радость (mea v. l. Pl, V)
    II Voluptās, ātis f. богиня наслаждения C

    Латинско-русский словарь > voluptas

  • 4 a

    a, f., n., indécl., [première lettre de l’alphabet] Cic. Div. 1, 23 II abréviations diverses: A. = Aulus [prénom] II = antiquo, je rejette [la proposition sur les bulletins de vote dans les comices] II = absolvo, j’absous [sur les bulletins des juges] ; [d’où l’appellation] littera salutaris Cic. Mil. 15 II A. U. C. = anno urbis conditae ; a. u. c. = ab urbe condita ; a. d. VIII Kal. Nov. = ante diem octavum Kalendas Novembres II [dans les inscr.] A. = Augustus ; A.A. = Augusti duo ; A.A.A. = Augusti tres ; III viri A.A.A.F.F. = triumviri auro, argento, aeri flando, feriundo. ā, ou āh, interj., v. ah. ā, ăb, abs, prép. avec abl. (ἀπό). [ABCR]I [point de départ] [zapst]¶1 [avec des v. de mouvement, tr. ou int., simples ou composés] de: a) a signo Vortumni in Circum Maximum venire Cic. Verr. 1, 154: venir de la statue de Vertumne au Cirque Maxime, v. proficiscor, discedo, arcesso, etc ; b) [avec noms de pers.] de chez, d’auprès: a Caesare redire, Cic. Q. 2, 4, 6: revenir de chez César ; c) [sans verbe] non ille Serranus ab aratro, Cic. Sest. 72: non pas le fameux Serranus venu de sa charrue; quid tu, inquit, huc? a villa enim, credo, Cic. Fin. 3, 8: eh! dit-il, pourquoi toi ici? c’est de ta maison de campagne que tu viens, sans doute; d) [en parl de lettres] de la part de: litterae adlatae ab L. Porcio praetore, Liv. 26, 39, 1: une lettre apportée de la part du préteur L. Porcius, cf. Cic. Att. 7, 15, 5 ; 1, 15, 2; e) [avec adesse, marquant résultat du mouvement] adest a milite, Plaut. Ps. 924: il est là venant de la part du militaire, cf. Mil. 958, 1046; Ter. And. 268; Virg. En. 7, 454; dona adsunt tibi a Phaedria, Ter. Eun. 465: il y a là pour toi des présents de la part de Phaedria. f) [avec les noms de ville] de = des environs de [et non pas de l’intérieur de]: Cic., Caes. [zapst]¶2 [pour marquer la provenance] petere, postulare, quaerere, demander à; impetrare, obtenir de; accipere, recevoir de; habere, tenir de, etc.; emere, acheter à; sumere, haurire, prendre à, puiser à; trahere, tirer de; ducere, faire venir de, etc.; discere, audire, apprendre de, entendre de, etc. [zapst]¶3 [idée d’origine] a) oriri, prendre naissance à; fluere, découler de; nasci, naître de; proficisci, partir de, provenir de; ea sunt omnia non a natura, verum a magistro, Cic. Mur. 61: ces imperfections proviennent toutes non pas de la nature, mais du maître, cf. Har. 39; Fin. 1, 21; Off. 2, 69; sed haec et vetera et a Graecis, Cic. Tusc. 1, 74: mais tout cela c'est ancien et aussi tiré de l’histoire grecque, cf. Fam. 3, 13, 1; 5, 3, 1; 9, 16, 7; Par. 11; Sest. 122; b) [idée de naissance, de descendance] a Deucalione ortus, Tusc. 1, 21: né de Deucalion; a M. Tullio esse, Cic. Br. 62: descendre de M. Tullius II [filiation philosophique, littéraire, etc.] ab his oratores exstiterunt, Cic. Fin. 5, 7: d’eux (Péripatéticiens) sortirent des orateurs; erat ab isto Aristotele, Cic. de Or. 2, 160: il était de l’école de votre Aristote, cf. Or. 113; Mur. 63; c) Turnus Herdonius ab Aricia, Liv. l, 50, 3 [= Aricinus]: Turnus Herdonius d’Aricie, cf. 6, 13, 8; 6, 17, 7; pastor ab Amphryso, Virg. G. 3, 2: le berger Amphrysien [du fleuve Amphrysus] II de la maison de, [en parl. d’un esclave] Plaut. Ps. 616; Mil. 160; Curc. 407; Ter. And. 756; d) [étymologie] mater autem est a gerendis fructibus Ceres tamquam "Geres", Cic. Nat. 2, 67: quant à sa mère, son nom, Cérès, qui est comme Gérès, vient de gerere fructus, porter, produire les fruits, cf. 2, 64; 68; 2, 111; Leg. 2, 55; Varr. R. 1, 46; 2, 4, 17; 3, 12, 6, etc.; L. 5, 20; 5, 66 II maerere a marcere, Varr. L. 6, 50: maerere, s’affliger, vient de marcere, être affaissé; aures ab aveo, Varr. L. 6, 83: le mot aures, oreilles, vient de aveo, désirer [ABCR]II [mots grecs au datif ] L. 5, 103, etc. [zapst]¶4 [avec dare, possidere, promittere]: aliquid ab aliquo, donner, posséder, promettre qqch en le tenant de qqn, provenant de qqn, cf. Plaut. Cap. 449; Ps. 735; Cic. Flac. 44; Verr. 3, 177; a me argentum dedi, Plaut. Trin. 182: j’ai donné l’argent de ma poche, cf. 1144; Men. 545; aliquid a me promisi, Cic. de Or. 1, 111: j’ai promis qqch de mon fonds, cf. Pis. 84; Lucr. 4, 468; Suet. Caes. 84 II Antoni edictum legi a Bruto, Cic. Att. 16, 7, 7: l’édit d’Antoine, je l’ai lu de Brutus, le tenant de Brutus. [ABCR]II [éloignement, séparation, au pr. et fig.] de, loin de: [zapst]¶1 v. les verbes: dimittere, renvoyer de (loin de); excludere, deterrere, chasser de, détourner de, etc.; abhorrere, distare, differre, être éloigné de, différer de, etc.; de turba et a subselliis in otium se conferre, Cic. de Or, 2, 143: se retirer du milieu de la foule et loin des bancs du tribunal pour prendre du repos; ab oppido castra movere, Caes. BC. 3, 80, 7: en levant le camp s’éloigner de la ville; v. solvo, fugo, ejicio, aufero, etc. II [sans aucun verbe] a Chrysippo pedem numquam, Cic. Ac. 2, 143: de Chrysippe il ne s’éloigne jamais d’une semelle, cf. Att. 7, 3, 11; Fam. 7, 25, 2; nunc quidem paululum, inquit, a sole, Cic. Tusc. 5, 92: pour le moment, dit-il, écarte-toi un tant soit peu de mon soleil II [nuances] unde dejecti Galli? a Capitolio? unde, qui cum Graccho fuerunt? ex Capitolio, Cic. Caec. 88: d’où furent rejetés les Gaulois? de l’accès au Capitole: d’où les partisans de Gracchus? du Capitole, cf. 86 [zapst]¶2 avec les verbes defendere, tueri, munire, tegere, prohibere, arcere, etc. défendre, protéger, garantir contre, écarter de II stabula a ventis hiberno opponere soli, Virg. G. 3, 302: placer l’écurie à l’abri des vents [en face de] exposée au soleil d’hiver. [zapst]¶3 [expression] ab re, contrairement à l’intérêt: Plaut. Cap. 338; As. 224; Trin. 239; haud ab re duxi referre, Liv. 8, 11, 1: j’ai cru qu’il n’était pas inopportun de rapporter. [ABCR]III du côté de [zapst]¶1 [sens local] a tergo, a latere, a fronte, de dos, de franc, de front [de face]: a decumana porta, Caes. BG. 6, 37, 1: du côté de la porte décumane; ab ea parte, Caes. BG. 6, 37, 2: de ce côté; ab terra ingens labor succedentibus erat, Liv. 26, 46, 1: du côté de la terre, il y avait d’énormes difficultés pour les assaillants, cf. Sall. J. 17, 4; Plin. Ep. 2, 17, 21; surgens a puppi ventus, Virg. En. 5, 777: le vent s’élevant en poupe II ab Opis, Cic. Att. 6, 1, 17 [s.-ent. aede]: du côté du temple d’Ops (comp. ad Castoris), cf. Liv. 10, 47, 4 II Magnetes ab Sipylo, Cic. Q. 2, 9, 2: les Magnésiens qui habitent près du mont Sipyle, les Magnésiens du mont Sipyle, cf. Tac. An. 2, 47. [zapst]¶2 [point de départ, point d’attache]: stipites ab infimo revincti, Caes. BG. 7, 73, 3: troncs solidement attachés à la partie inférieure, par la base; cornua ab labris argento circumcludere, Caes. BG. 6, 28, 6: entourer d'argent les cornes sur les bords de la partie évasée. [zapst]¶3 [fig.] du côté de, du parti de, en faveur de: abs te stat, Plaut. Rud. 1100: il se tient de ton bord, cf. Cic. Inv. 1, 4; Br. 273; ab reo dicere, Cic. Clu. 93: parler en faveur de l'accusé; vide ne hoc totum sit a me, Cic. de Or. 1, 55: prends garde que cela ne soit tout en ma faveur; a petitore, a possessore agere, Plin. Ep. 6, 2, 2: plaider pour le compte du demandeur, du défendeur. [zapst]¶4 du côté de, sous le rapport de: a materno genere, Cic. Sull. 25: du côté maternel, par sa mère, cf. Ov. M. 2, 368; a re frumentaria laborare, Caes. BC. 3, 9, 5: souffrir de l'approvisionnement en blé; a mitilibus, a pecunia imparati, Cic. Att. 7, 15, 3: pris au dépourvu sous le rapport des troupes, de l'argent; ab exemplis copiose aliquid explicare, Cic. Br. 198: développer qqch avec une grande richesse d'exemples; tempus mutum a litteris, Cic. Att. 8, 14, 1: époque silencieuse sous le rapport des lettres [où l'on n'écrit point]; eorum impunitas fuit a judicio, a sermone, Cic. Post. 27: ils ont agi impunément au regard de la justice, au regard de l'opinion publique; mons vastus ab natura et humano cultu, Sall. J. 48, 3: montagne désolée sous le rapport de la nature du sol et de sa culture par l'homme [stérile et inculte]; ab omni parte, Hor. O. 2, 16, 27: sous tous les rapports. [zapst]¶5 servus a pedibus meis, Cic. Att. 8, 5, 1 [mss]: esclave qui me sert du point de vue de mes pieds [qui fait mes courses] II [puis ab suivi du nom de l'objet confié à la garde, à la surveillance] servus ab argento, a frumento, a veste, a vinis, esclave préposé à l'argenterie, à l'approvisionnement, à la garde-robe, aux vins; a bibliotheca, bibliothécaire; a valetudinario, infirmier; liberti ab epistulis et libellis et rationibus, Tac. An. 15, 35: affranchis chefs du secrétariat, maîtres des requêtes, chefs de la comptabilité; libertus et a memoria ejus, Suet. Aug. 79: son affranchi en même temps que son historiographe; novum officium instituit a voluptatibus, Suet. Tib. 42: il créa une nouvelle charge, l'intendance des plaisirs. [ABCR]IV à partir de: [zapst]¶1 de, à partir de, depuis: a porta Esquilina video... Cic. de Or. 2, 276: de la porte Esquiline je vois..., cf. Caes. BG. 2, 24, 2; ut erat a Gergovia despectus in castra, Caes. BG. 7, 45, 4: étant donné que de Gergovie la vue plongeait dans le camp; a vestibulo curiae, Liv. 1, 48, 1: dès le vestibule de la curie; gemere ab ulmo, Virg. B. 1, 58: gémir au sommet de l'orme; ab equo oppugnare, Prop. 3, 11, 13: assaillir à cheval; contra sensus ab sensibus repugnat, Lucr. 1, 693: il va à l'encontre des sens en s'appuyant sur les sens; ab summo, Caes. BG. 2, 18, 1: à partir du sommet, cf. 7, 73, 6; a medio ad summum, Cic. Tim. 20: du centre aux extrémités; da ab Delphio cantharum circum, Plaut. Most. 347: fais circuler la coupe en commençant par Delphium, cf. As. 891; orae maritimae praesum a Formiis, Cic. Fam. 16, 12, 5: je commande le littoral à partir de Formies; ab eo loco, Fam. 7, 25, 2: à partir de ce passage, de ces mots... [zapst]¶2 [évaluation d'une distance]: septumas esse aedes a porta, Plaut. Ps. 597: [il m'a dit] que c'était la septième maison à partir de la porte, cf. Varr. R. 3, 2, 14; Caes. BG. 2, 7, 3; 4, 22, 4; 5, 32, 1; quod tanta machinatio ab tanto spatio instrueretur, Caes. BG. 2, 20, 3: (ils se moquaient) de la construction à une si grande distance d'une si grande machine; v. longe, prope, procul avec ab; ultima stella a caelo, Cic. Rep. 6, 16: étoile la plus éloignée du firmament II [limites d'un espace] ab... ad, depuis... jusqu'à: Caes. BG. l, 1, 7; Liv. 1, 2, 5, ab imo ad summum totus moduli bipedalis, Hor. S. 2, 3, 308: de la base au sommet haut en tout de deux pieds; a Vestae ad Tabulam Valeriam, Cic. Fam. 14, 2, 2: du temple de Vesta à la Table Valérienne. [zapst]¶3 à partir de = y compris, avec: teneram ab radice ferens cupressum, Virg. G. 1, 20: portant un tendre cyprès avec ses racines; ab radicibus imis, Virg. G. 1, 319: [épis arrachés] avec toutes leurs racines. [ABCR]V [point de départ d'un jugement, d'une opinion, etc.] [zapst]¶1 d'après: aliquid ab aliqua re cognoscere, Caes. BG 1, 22, 2: reconnaître qqch d'après tel détail; a certo sensu et vero judicare de aliquo, Br. d. Fam. 11, 10, 1: juger qqn avec un sentiment sûr et vrai; ab annis spectare, Virg. En. 9, 235: considérer d'après l'âge; populum ab annis digerere, Ov. F. 6, 83: partager l'ensemble des citoyens d'après l'âge, cf. M. 14, 323; Tr. 4, 6, 39; Ep. 2, 86 II ab arte inexperta, Tib. 2, 1, 56: avec un art inexpérimenté, cf. 1, 5, 4; Ov. Tr. 2, 462. [zapst]¶2 [point de départ d'un sentiment], d'après, par suite de, du fait de: v. metuere, timere ab aliquo, craindre du fait de qqn, cf. Cic. Amer. 8; Fam. 5, 6, 2; Sul. 59; Phil. 7, 2; Liv.22, 36, 1; 24, 38, 9; v. sperare ab aliquo Cic. Off. 1, 49; Phil. 12, 26; Pis. 12; Liv. 21, 13, 3; metus omnis a vi atque ira deorum pulsus esset, Cic. Nat. 1, 45: toute crainte de la puissance et de la colère des dieux serait chassée, cf. Liv. 23, 15, 7; 23, 36, 1; 25, 33, 5, etc. [ABCR]VI à partir de [temps], depuis [zapst]¶1 a primo, a principio, dès le début; a principiis, dès les débuts; ab initio, dès le commencement; a puero, a pueritia, dès l'enfance; ab ineunte adulescentia, dès le commencement de la jeunesse II [à la prépos. se joignent souvent inde, jam, jam inde, statim, protinus] II longo spatio temporis a Dyrrachinis prœliis intermisso, Caes. BC. 3, 84, 1: un long intervalle de temps s'étant écoulé depuis les combats de Dyrrachium; ab hoc tempore anno sescentesimo rex erat, Cic. Rep. 1, 58: il était roi il y a six cents ans à compter de notre époque, cf. CM 19; ponite ante oculos unum quemque veterum; voltis a Romulo? voltis post liberam civitatem ab iis ipsis qui liberaverunt? Cic. Par. 11: évoquez la vie de chacun des anciens; voulez-vous remonter à Romulus? voulez-vous remonter, après la fondation de la liberté, à ceux précisément qui l'ont fondée? lex a sexagesimo anno senatorem non citat, Sen. Brev. 20, 4: la loi ne convoque pas le sénateur après soixante ans aux séances. [zapst]¶2 [noms de pers.] jam inde a Pontiano, Cic. Att. 12, 44, 2: depuis Pontianus [l'affaire de Pontianus]; exspecto te, a Peducaeo utique, Cic. Att. 12, 51, 1: je t'attends, en tout cas sans faute après Péducaeus [après l'affaire réglée avec Péducaeus] [zapst]¶3 [évaluation d'un laps de temps]: ab... ad (usque ad), depuis... jusqu'à: Cic. Br. 328; de Or. 2, 52; Caes. BG. 1, 26, 2; Liv. 26, 25, 11, etc. II [évaluation d'une durée, d'un rang chronologique] annus primus ab honorum perfunctione, Cic. de Or. 3, 7: la première année après l'achèvement des magistratures; quartus ab Arcesilao fuit, Cic. Ac. 1, 46: il fut le quatrième en partant d'Arcésilas; secundus a Romulo conditor urbis, Liv. 7, 1, 10: le second fondateur de Rome après Romulus, cf. 1, 17, 10; Hor. S. 2, 3, 193; Virg. B. 5, 49. [zapst]¶4 après, aussitôt après, au sortir de: ab re divina, Plaut. Pœn. 618: après le sacrifice; ab decimae legionis cohortatione profectus, Caes. BG. 2, 25, 1: étant parti, immédiatement après avoir harangué la dixième légion; a tuo digressu, Cic. Att. 1, 5, 4: après ton départ; ab ea [auctione] Cic. Att. 13, 30, 1: aussitôt après [la vente]; ab ipso cibo, Sen. Contr. 1, praef. 17: aussitôt après avoir mangé. [ABCR]VII du fait de, par l'effet de [zapst]¶1 [cause efficiente, surtout avec les inchoatifs]: calescere ab, Cic. Nat. 2, 138: se réchauffer grâce à; mitescere a sole, Cic. frg. F. 1, 17: s'adoucir sous l'action du soleil, cf. Varr. L. 5, 109; 7, 83; Ov. M. 1, 66; F. 5, 323 II qua mare a sole conlucet, Cic. Ac. 2, 105: sur toute l'étendue où la mer brille par l'effet du soleil, cf. Nat. 2, 92; zona torrida semper ab igni, Virg. G. 1, 234: zone toujours brûlante par suite du feu; lassus ab, Hor. S. 2, 2, 10: fatigué du fait de; a vento unda tumet, Ov. F. 2, 776: le vent fait gonfler l'onde, cf. 1, 215. [zapst]¶2 par suite de, par un effet de, en raison de [avec un nom de sentiment]: scio me ab singulari amore ac benevolentia, quaecumque scriba, tibi scribere, Balb. Fam. 9, 7 B, 3: je sais que c'est un attachement, un dévouement sans égal qui me font t'écrire tout ce que je t'écris; ab ira, Liv. 24, 30, 1: par l'effet de la colère; ab odio plebis an ab servili fraude, Liv. 3, 15, 7: par suite de la haine du peuple ou de la perfidie des esclaves; [constr. très fréq. d. Liv. cf. 5, 5, 3; 9, 40, 17; 10, 5, 2; 27, 17, 5; 28, 7, 9; 36, 24, 7; etc.]; a duabus causis punire princeps solet, Sen. Clem. 1, 20, 1: deux raisons d'ordinaire amènent le prince à punir; ab hoc, Varr. R. 2, 3, 7: par suite de cela, en raison de cela, cf. 2, 7, 6 II gravis ab, Ov. H. 10, 138: alourdi par; a somno languida, Ov. H, 10, 9: alanguie par le sommeil; dives ab, Ov. H. 9, 96: enrichi par. [ABCR]VIII [après les verbes passifs] [zapst]¶1 [avec un nom de pers. pour marquer le sujet logique de l'action; constr. courante] [zapst]¶2 [avec des noms de choses considérées comme des pers.]: a civitatibus, Cic. Verr. 3, 176: par les villes; a classe, Verr. 5, 63: par la flotte; a re publica, Cic. Mur. 7: par l'état; a legibus, Cic. Mil. 9: par les lois; a natura, Cic. Phil. 14, 32: par la nature; a studiis adulescentium, Cic. de Or. 3, 207: par le zèle des jeunes gens; a ventis invidiae, Cic. Verr. 3, 98: par les vents de la malveillance; a more majorum, Cic. Fam. 13, 10, 1: par la coutume des ancêtres; a vero, a falso, Cic. Ac. 2, 71: par le vrai, par le faux; defici a viribus, Caes. BC. 3, 64, 3: être abandonné par ses forces. [zapst]¶3 [après l'adj. verbal] Cic. de Or. 2, 86; Pomp. 34; etc. [zapst]¶4 [différent de per]: aliquid a suis vel per suos potius iniquos ad te esse delatum, Cic. ad Br. 1, 1, 1: [il m'a paru soupçonner] que ses ennemis t'ont rapporté ou plutôt t'ont fait rapporter quelque histoire; qui a te defensi et qui per te servati sunt, Cic. Pet. 38: ceux que tu as défendus et ceux que ton entremise a sauvés. [zapst]¶5 [avec des intr. équivalant pour le sens à des passifs] a paucis interire, Cic. Off. 2, 26: périr sous les coups de quelques hommes, cf. Lucr. 6, 709; mori ab, Cic. Fam 15,17, 2; Sen. Contr. 5. 3; perire ab, Nep. Reg. 3, 3; Ov. P, 3, 3, 46; cadere ab, Tac. An. 16, 9; vapulare ab, Sen. Contr. 9, 4, 2; Sen. Apoc. 15; Quint. 9, 2, 12. Q. [zapst]¶1 abs est rare; se trouve devant t, surtout dans l'expr. abs te II aps Inscr. et divers mss. de Plaut. et des lettres de Cic. II af, signalé par Cic. Or. 158, se lit dans des Inscr. [zapst]¶2 d'après les gram. anciens a se place devant les consonnes, ab devant les voyelles et devant h; mais ni les mss. ni les Inscr. ne vérifient cette règle. [zapst]¶3 qqf a, ab se trouvent après le relatif (quo ab): Plaut. As. 119; Rud. 555 II chez les poètes et chez Tacite, rarement ailleurs, entre le subst. et son déterminatif [adjectif, génitif, ou nom propre apposé]: judice ab uno Tac. An. 2, 60, par un seul juge; initio ab Suriae An. 4, 5, depuis les frontières de la Syrie; oppido a Canopo Tac. An 2, 60, à partir de la ville de Canope; uxore ab Octavia abhorrebat, Tac. An. 13, 12: il se détournait de son épouse Octavie II chez Ovide, séparé par ipse du complément: H. 9, 96; 12, 18; Pont. 3, 3, 46, etc. II quand il y a deux compléments liés par une copule, placé devant le second: Plaut. As. 163; Prop. 4, 3, 39; Ov. H. 6, 108, etc. [zapst]¶4 en composition, a devant m, v, (amovere, avertere); abs devant c, p, t (abscondere, abstinere, asportare = absportare); au devant f (auferre, aufugere), sauf afui parf. de absum; ab devant les autres consonnes, sauf aspernari au lieu de abspernari.
    * * *
    a, f., n., indécl., [première lettre de l’alphabet] Cic. Div. 1, 23 II abréviations diverses: A. = Aulus [prénom] II = antiquo, je rejette [la proposition sur les bulletins de vote dans les comices] II = absolvo, j’absous [sur les bulletins des juges] ; [d’où l’appellation] littera salutaris Cic. Mil. 15 II A. U. C. = anno urbis conditae ; a. u. c. = ab urbe condita ; a. d. VIII Kal. Nov. = ante diem octavum Kalendas Novembres II [dans les inscr.] A. = Augustus ; A.A. = Augusti duo ; A.A.A. = Augusti tres ; III viri A.A.A.F.F. = triumviri auro, argento, aeri flando, feriundo. ā, ou āh, interj., v. ah. ā, ăb, abs, prép. avec abl. (ἀπό). [ABCR]I [point de départ] [zapst]¶1 [avec des v. de mouvement, tr. ou int., simples ou composés] de: a) a signo Vortumni in Circum Maximum venire Cic. Verr. 1, 154: venir de la statue de Vertumne au Cirque Maxime, v. proficiscor, discedo, arcesso, etc ; b) [avec noms de pers.] de chez, d’auprès: a Caesare redire, Cic. Q. 2, 4, 6: revenir de chez César ; c) [sans verbe] non ille Serranus ab aratro, Cic. Sest. 72: non pas le fameux Serranus venu de sa charrue; quid tu, inquit, huc? a villa enim, credo, Cic. Fin. 3, 8: eh! dit-il, pourquoi toi ici? c’est de ta maison de campagne que tu viens, sans doute; d) [en parl de lettres] de la part de: litterae adlatae ab L. Porcio praetore, Liv. 26, 39, 1: une lettre apportée de la part du préteur L. Porcius, cf. Cic. Att. 7, 15, 5 ; 1, 15, 2; e) [avec adesse, marquant résultat du mouvement] adest a milite, Plaut. Ps. 924: il est là venant de la part du militaire, cf. Mil. 958, 1046; Ter. And. 268; Virg. En. 7, 454; dona adsunt tibi a Phaedria, Ter. Eun. 465: il y a là pour toi des présents de la part de Phaedria. f) [avec les noms de ville] de = des environs de [et non pas de l’intérieur de]: Cic., Caes. [zapst]¶2 [pour marquer la provenance] petere, postulare, quaerere, demander à; impetrare, obtenir de; accipere, recevoir de; habere, tenir de, etc.; emere, acheter à; sumere, haurire, prendre à, puiser à; trahere, tirer de; ducere, faire venir de, etc.; discere, audire, apprendre de, entendre de, etc. [zapst]¶3 [idée d’origine] a) oriri, prendre naissance à; fluere, découler de; nasci, naître de; proficisci, partir de, provenir de; ea sunt omnia non a natura, verum a magistro, Cic. Mur. 61: ces imperfections proviennent toutes non pas de la nature, mais du maître, cf. Har. 39; Fin. 1, 21; Off. 2, 69; sed haec et vetera et a Graecis, Cic. Tusc. 1, 74: mais tout cela c'est ancien et aussi tiré de l’histoire grecque, cf. Fam. 3, 13, 1; 5, 3, 1; 9, 16, 7; Par. 11; Sest. 122; b) [idée de naissance, de descendance] a Deucalione ortus, Tusc. 1, 21: né de Deucalion; a M. Tullio esse, Cic. Br. 62: descendre de M. Tullius II [filiation philosophique, littéraire, etc.] ab his oratores exstiterunt, Cic. Fin. 5, 7: d’eux (Péripatéticiens) sortirent des orateurs; erat ab isto Aristotele, Cic. de Or. 2, 160: il était de l’école de votre Aristote, cf. Or. 113; Mur. 63; c) Turnus Herdonius ab Aricia, Liv. l, 50, 3 [= Aricinus]: Turnus Herdonius d’Aricie, cf. 6, 13, 8; 6, 17, 7; pastor ab Amphryso, Virg. G. 3, 2: le berger Amphrysien [du fleuve Amphrysus] II de la maison de, [en parl. d’un esclave] Plaut. Ps. 616; Mil. 160; Curc. 407; Ter. And. 756; d) [étymologie] mater autem est a gerendis fructibus Ceres tamquam "Geres", Cic. Nat. 2, 67: quant à sa mère, son nom, Cérès, qui est comme Gérès, vient de gerere fructus, porter, produire les fruits, cf. 2, 64; 68; 2, 111; Leg. 2, 55; Varr. R. 1, 46; 2, 4, 17; 3, 12, 6, etc.; L. 5, 20; 5, 66 II maerere a marcere, Varr. L. 6, 50: maerere, s’affliger, vient de marcere, être affaissé; aures ab aveo, Varr. L. 6, 83: le mot aures, oreilles, vient de aveo, désirer [ABCR]II [mots grecs au datif ] L. 5, 103, etc. [zapst]¶4 [avec dare, possidere, promittere]: aliquid ab aliquo, donner, posséder, promettre qqch en le tenant de qqn, provenant de qqn, cf. Plaut. Cap. 449; Ps. 735; Cic. Flac. 44; Verr. 3, 177; a me argentum dedi, Plaut. Trin. 182: j’ai donné l’argent de ma poche, cf. 1144; Men. 545; aliquid a me promisi, Cic. de Or. 1, 111: j’ai promis qqch de mon fonds, cf. Pis. 84; Lucr. 4, 468; Suet. Caes. 84 II Antoni edictum legi a Bruto, Cic. Att. 16, 7, 7: l’édit d’Antoine, je l’ai lu de Brutus, le tenant de Brutus. [ABCR]II [éloignement, séparation, au pr. et fig.] de, loin de: [zapst]¶1 v. les verbes: dimittere, renvoyer de (loin de); excludere, deterrere, chasser de, détourner de, etc.; abhorrere, distare, differre, être éloigné de, différer de, etc.; de turba et a subselliis in otium se conferre, Cic. de Or, 2, 143: se retirer du milieu de la foule et loin des bancs du tribunal pour prendre du repos; ab oppido castra movere, Caes. BC. 3, 80, 7: en levant le camp s’éloigner de la ville; v. solvo, fugo, ejicio, aufero, etc. II [sans aucun verbe] a Chrysippo pedem numquam, Cic. Ac. 2, 143: de Chrysippe il ne s’éloigne jamais d’une semelle, cf. Att. 7, 3, 11; Fam. 7, 25, 2; nunc quidem paululum, inquit, a sole, Cic. Tusc. 5, 92: pour le moment, dit-il, écarte-toi un tant soit peu de mon soleil II [nuances] unde dejecti Galli? a Capitolio? unde, qui cum Graccho fuerunt? ex Capitolio, Cic. Caec. 88: d’où furent rejetés les Gaulois? de l’accès au Capitole: d’où les partisans de Gracchus? du Capitole, cf. 86 [zapst]¶2 avec les verbes defendere, tueri, munire, tegere, prohibere, arcere, etc. défendre, protéger, garantir contre, écarter de II stabula a ventis hiberno opponere soli, Virg. G. 3, 302: placer l’écurie à l’abri des vents [en face de] exposée au soleil d’hiver. [zapst]¶3 [expression] ab re, contrairement à l’intérêt: Plaut. Cap. 338; As. 224; Trin. 239; haud ab re duxi referre, Liv. 8, 11, 1: j’ai cru qu’il n’était pas inopportun de rapporter. [ABCR]III du côté de [zapst]¶1 [sens local] a tergo, a latere, a fronte, de dos, de franc, de front [de face]: a decumana porta, Caes. BG. 6, 37, 1: du côté de la porte décumane; ab ea parte, Caes. BG. 6, 37, 2: de ce côté; ab terra ingens labor succedentibus erat, Liv. 26, 46, 1: du côté de la terre, il y avait d’énormes difficultés pour les assaillants, cf. Sall. J. 17, 4; Plin. Ep. 2, 17, 21; surgens a puppi ventus, Virg. En. 5, 777: le vent s’élevant en poupe II ab Opis, Cic. Att. 6, 1, 17 [s.-ent. aede]: du côté du temple d’Ops (comp. ad Castoris), cf. Liv. 10, 47, 4 II Magnetes ab Sipylo, Cic. Q. 2, 9, 2: les Magnésiens qui habitent près du mont Sipyle, les Magnésiens du mont Sipyle, cf. Tac. An. 2, 47. [zapst]¶2 [point de départ, point d’attache]: stipites ab infimo revincti, Caes. BG. 7, 73, 3: troncs solidement attachés à la partie inférieure, par la base; cornua ab labris argento circumcludere, Caes. BG. 6, 28, 6: entourer d'argent les cornes sur les bords de la partie évasée. [zapst]¶3 [fig.] du côté de, du parti de, en faveur de: abs te stat, Plaut. Rud. 1100: il se tient de ton bord, cf. Cic. Inv. 1, 4; Br. 273; ab reo dicere, Cic. Clu. 93: parler en faveur de l'accusé; vide ne hoc totum sit a me, Cic. de Or. 1, 55: prends garde que cela ne soit tout en ma faveur; a petitore, a possessore agere, Plin. Ep. 6, 2, 2: plaider pour le compte du demandeur, du défendeur. [zapst]¶4 du côté de, sous le rapport de: a materno genere, Cic. Sull. 25: du côté maternel, par sa mère, cf. Ov. M. 2, 368; a re frumentaria laborare, Caes. BC. 3, 9, 5: souffrir de l'approvisionnement en blé; a mitilibus, a pecunia imparati, Cic. Att. 7, 15, 3: pris au dépourvu sous le rapport des troupes, de l'argent; ab exemplis copiose aliquid explicare, Cic. Br. 198: développer qqch avec une grande richesse d'exemples; tempus mutum a litteris, Cic. Att. 8, 14, 1: époque silencieuse sous le rapport des lettres [où l'on n'écrit point]; eorum impunitas fuit a judicio, a sermone, Cic. Post. 27: ils ont agi impunément au regard de la justice, au regard de l'opinion publique; mons vastus ab natura et humano cultu, Sall. J. 48, 3: montagne désolée sous le rapport de la nature du sol et de sa culture par l'homme [stérile et inculte]; ab omni parte, Hor. O. 2, 16, 27: sous tous les rapports. [zapst]¶5 servus a pedibus meis, Cic. Att. 8, 5, 1 [mss]: esclave qui me sert du point de vue de mes pieds [qui fait mes courses] II [puis ab suivi du nom de l'objet confié à la garde, à la surveillance] servus ab argento, a frumento, a veste, a vinis, esclave préposé à l'argenterie, à l'approvisionnement, à la garde-robe, aux vins; a bibliotheca, bibliothécaire; a valetudinario, infirmier; liberti ab epistulis et libellis et rationibus, Tac. An. 15, 35: affranchis chefs du secrétariat, maîtres des requêtes, chefs de la comptabilité; libertus et a memoria ejus, Suet. Aug. 79: son affranchi en même temps que son historiographe; novum officium instituit a voluptatibus, Suet. Tib. 42: il créa une nouvelle charge, l'intendance des plaisirs. [ABCR]IV à partir de: [zapst]¶1 de, à partir de, depuis: a porta Esquilina video... Cic. de Or. 2, 276: de la porte Esquiline je vois..., cf. Caes. BG. 2, 24, 2; ut erat a Gergovia despectus in castra, Caes. BG. 7, 45, 4: étant donné que de Gergovie la vue plongeait dans le camp; a vestibulo curiae, Liv. 1, 48, 1: dès le vestibule de la curie; gemere ab ulmo, Virg. B. 1, 58: gémir au sommet de l'orme; ab equo oppugnare, Prop. 3, 11, 13: assaillir à cheval; contra sensus ab sensibus repugnat, Lucr. 1, 693: il va à l'encontre des sens en s'appuyant sur les sens; ab summo, Caes. BG. 2, 18, 1: à partir du sommet, cf. 7, 73, 6; a medio ad summum, Cic. Tim. 20: du centre aux extrémités; da ab Delphio cantharum circum, Plaut. Most. 347: fais circuler la coupe en commençant par Delphium, cf. As. 891; orae maritimae praesum a Formiis, Cic. Fam. 16, 12, 5: je commande le littoral à partir de Formies; ab eo loco, Fam. 7, 25, 2: à partir de ce passage, de ces mots... [zapst]¶2 [évaluation d'une distance]: septumas esse aedes a porta, Plaut. Ps. 597: [il m'a dit] que c'était la septième maison à partir de la porte, cf. Varr. R. 3, 2, 14; Caes. BG. 2, 7, 3; 4, 22, 4; 5, 32, 1; quod tanta machinatio ab tanto spatio instrueretur, Caes. BG. 2, 20, 3: (ils se moquaient) de la construction à une si grande distance d'une si grande machine; v. longe, prope, procul avec ab; ultima stella a caelo, Cic. Rep. 6, 16: étoile la plus éloignée du firmament II [limites d'un espace] ab... ad, depuis... jusqu'à: Caes. BG. l, 1, 7; Liv. 1, 2, 5, ab imo ad summum totus moduli bipedalis, Hor. S. 2, 3, 308: de la base au sommet haut en tout de deux pieds; a Vestae ad Tabulam Valeriam, Cic. Fam. 14, 2, 2: du temple de Vesta à la Table Valérienne. [zapst]¶3 à partir de = y compris, avec: teneram ab radice ferens cupressum, Virg. G. 1, 20: portant un tendre cyprès avec ses racines; ab radicibus imis, Virg. G. 1, 319: [épis arrachés] avec toutes leurs racines. [ABCR]V [point de départ d'un jugement, d'une opinion, etc.] [zapst]¶1 d'après: aliquid ab aliqua re cognoscere, Caes. BG 1, 22, 2: reconnaître qqch d'après tel détail; a certo sensu et vero judicare de aliquo, Br. d. Fam. 11, 10, 1: juger qqn avec un sentiment sûr et vrai; ab annis spectare, Virg. En. 9, 235: considérer d'après l'âge; populum ab annis digerere, Ov. F. 6, 83: partager l'ensemble des citoyens d'après l'âge, cf. M. 14, 323; Tr. 4, 6, 39; Ep. 2, 86 II ab arte inexperta, Tib. 2, 1, 56: avec un art inexpérimenté, cf. 1, 5, 4; Ov. Tr. 2, 462. [zapst]¶2 [point de départ d'un sentiment], d'après, par suite de, du fait de: v. metuere, timere ab aliquo, craindre du fait de qqn, cf. Cic. Amer. 8; Fam. 5, 6, 2; Sul. 59; Phil. 7, 2; Liv.22, 36, 1; 24, 38, 9; v. sperare ab aliquo Cic. Off. 1, 49; Phil. 12, 26; Pis. 12; Liv. 21, 13, 3; metus omnis a vi atque ira deorum pulsus esset, Cic. Nat. 1, 45: toute crainte de la puissance et de la colère des dieux serait chassée, cf. Liv. 23, 15, 7; 23, 36, 1; 25, 33, 5, etc. [ABCR]VI à partir de [temps], depuis [zapst]¶1 a primo, a principio, dès le début; a principiis, dès les débuts; ab initio, dès le commencement; a puero, a pueritia, dès l'enfance; ab ineunte adulescentia, dès le commencement de la jeunesse II [à la prépos. se joignent souvent inde, jam, jam inde, statim, protinus] II longo spatio temporis a Dyrrachinis prœliis intermisso, Caes. BC. 3, 84, 1: un long intervalle de temps s'étant écoulé depuis les combats de Dyrrachium; ab hoc tempore anno sescentesimo rex erat, Cic. Rep. 1, 58: il était roi il y a six cents ans à compter de notre époque, cf. CM 19; ponite ante oculos unum quemque veterum; voltis a Romulo? voltis post liberam civitatem ab iis ipsis qui liberaverunt? Cic. Par. 11: évoquez la vie de chacun des anciens; voulez-vous remonter à Romulus? voulez-vous remonter, après la fondation de la liberté, à ceux précisément qui l'ont fondée? lex a sexagesimo anno senatorem non citat, Sen. Brev. 20, 4: la loi ne convoque pas le sénateur après soixante ans aux séances. [zapst]¶2 [noms de pers.] jam inde a Pontiano, Cic. Att. 12, 44, 2: depuis Pontianus [l'affaire de Pontianus]; exspecto te, a Peducaeo utique, Cic. Att. 12, 51, 1: je t'attends, en tout cas sans faute après Péducaeus [après l'affaire réglée avec Péducaeus] [zapst]¶3 [évaluation d'un laps de temps]: ab... ad (usque ad), depuis... jusqu'à: Cic. Br. 328; de Or. 2, 52; Caes. BG. 1, 26, 2; Liv. 26, 25, 11, etc. II [évaluation d'une durée, d'un rang chronologique] annus primus ab honorum perfunctione, Cic. de Or. 3, 7: la première année après l'achèvement des magistratures; quartus ab Arcesilao fuit, Cic. Ac. 1, 46: il fut le quatrième en partant d'Arcésilas; secundus a Romulo conditor urbis, Liv. 7, 1, 10: le second fondateur de Rome après Romulus, cf. 1, 17, 10; Hor. S. 2, 3, 193; Virg. B. 5, 49. [zapst]¶4 après, aussitôt après, au sortir de: ab re divina, Plaut. Pœn. 618: après le sacrifice; ab decimae legionis cohortatione profectus, Caes. BG. 2, 25, 1: étant parti, immédiatement après avoir harangué la dixième légion; a tuo digressu, Cic. Att. 1, 5, 4: après ton départ; ab ea [auctione] Cic. Att. 13, 30, 1: aussitôt après [la vente]; ab ipso cibo, Sen. Contr. 1, praef. 17: aussitôt après avoir mangé. [ABCR]VII du fait de, par l'effet de [zapst]¶1 [cause efficiente, surtout avec les inchoatifs]: calescere ab, Cic. Nat. 2, 138: se réchauffer grâce à; mitescere a sole, Cic. frg. F. 1, 17: s'adoucir sous l'action du soleil, cf. Varr. L. 5, 109; 7, 83; Ov. M. 1, 66; F. 5, 323 II qua mare a sole conlucet, Cic. Ac. 2, 105: sur toute l'étendue où la mer brille par l'effet du soleil, cf. Nat. 2, 92; zona torrida semper ab igni, Virg. G. 1, 234: zone toujours brûlante par suite du feu; lassus ab, Hor. S. 2, 2, 10: fatigué du fait de; a vento unda tumet, Ov. F. 2, 776: le vent fait gonfler l'onde, cf. 1, 215. [zapst]¶2 par suite de, par un effet de, en raison de [avec un nom de sentiment]: scio me ab singulari amore ac benevolentia, quaecumque scriba, tibi scribere, Balb. Fam. 9, 7 B, 3: je sais que c'est un attachement, un dévouement sans égal qui me font t'écrire tout ce que je t'écris; ab ira, Liv. 24, 30, 1: par l'effet de la colère; ab odio plebis an ab servili fraude, Liv. 3, 15, 7: par suite de la haine du peuple ou de la perfidie des esclaves; [constr. très fréq. d. Liv. cf. 5, 5, 3; 9, 40, 17; 10, 5, 2; 27, 17, 5; 28, 7, 9; 36, 24, 7; etc.]; a duabus causis punire princeps solet, Sen. Clem. 1, 20, 1: deux raisons d'ordinaire amènent le prince à punir; ab hoc, Varr. R. 2, 3, 7: par suite de cela, en raison de cela, cf. 2, 7, 6 II gravis ab, Ov. H. 10, 138: alourdi par; a somno languida, Ov. H, 10, 9: alanguie par le sommeil; dives ab, Ov. H. 9, 96: enrichi par. [ABCR]VIII [après les verbes passifs] [zapst]¶1 [avec un nom de pers. pour marquer le sujet logique de l'action; constr. courante] [zapst]¶2 [avec des noms de choses considérées comme des pers.]: a civitatibus, Cic. Verr. 3, 176: par les villes; a classe, Verr. 5, 63: par la flotte; a re publica, Cic. Mur. 7: par l'état; a legibus, Cic. Mil. 9: par les lois; a natura, Cic. Phil. 14, 32: par la nature; a studiis adulescentium, Cic. de Or. 3, 207: par le zèle des jeunes gens; a ventis invidiae, Cic. Verr. 3, 98: par les vents de la malveillance; a more majorum, Cic. Fam. 13, 10, 1: par la coutume des ancêtres; a vero, a falso, Cic. Ac. 2, 71: par le vrai, par le faux; defici a viribus, Caes. BC. 3, 64, 3: être abandonné par ses forces. [zapst]¶3 [après l'adj. verbal] Cic. de Or. 2, 86; Pomp. 34; etc. [zapst]¶4 [différent de per]: aliquid a suis vel per suos potius iniquos ad te esse delatum, Cic. ad Br. 1, 1, 1: [il m'a paru soupçonner] que ses ennemis t'ont rapporté ou plutôt t'ont fait rapporter quelque histoire; qui a te defensi et qui per te servati sunt, Cic. Pet. 38: ceux que tu as défendus et ceux que ton entremise a sauvés. [zapst]¶5 [avec des intr. équivalant pour le sens à des passifs] a paucis interire, Cic. Off. 2, 26: périr sous les coups de quelques hommes, cf. Lucr. 6, 709; mori ab, Cic. Fam 15,17, 2; Sen. Contr. 5. 3; perire ab, Nep. Reg. 3, 3; Ov. P, 3, 3, 46; cadere ab, Tac. An. 16, 9; vapulare ab, Sen. Contr. 9, 4, 2; Sen. Apoc. 15; Quint. 9, 2, 12. Q. [zapst]¶1 abs est rare; se trouve devant t, surtout dans l'expr. abs te II aps Inscr. et divers mss. de Plaut. et des lettres de Cic. II af, signalé par Cic. Or. 158, se lit dans des Inscr. [zapst]¶2 d'après les gram. anciens a se place devant les consonnes, ab devant les voyelles et devant h; mais ni les mss. ni les Inscr. ne vérifient cette règle. [zapst]¶3 qqf a, ab se trouvent après le relatif (quo ab): Plaut. As. 119; Rud. 555 II chez les poètes et chez Tacite, rarement ailleurs, entre le subst. et son déterminatif [adjectif, génitif, ou nom propre apposé]: judice ab uno Tac. An. 2, 60, par un seul juge; initio ab Suriae An. 4, 5, depuis les frontières de la Syrie; oppido a Canopo Tac. An 2, 60, à partir de la ville de Canope; uxore ab Octavia abhorrebat, Tac. An. 13, 12: il se détournait de son épouse Octavie II chez Ovide, séparé par ipse du complément: H. 9, 96; 12, 18; Pont. 3, 3, 46, etc. II quand il y a deux compléments liés par une copule, placé devant le second: Plaut. As. 163; Prop. 4, 3, 39; Ov. H. 6, 108, etc. [zapst]¶4 en composition, a devant m, v, (amovere, avertere); abs devant c, p, t (abscondere, abstinere, asportare = absportare); au devant f (auferre, aufugere), sauf afui parf. de absum; ab devant les autres consonnes, sauf aspernari au lieu de abspernari.
    * * *
        A meis ciuibus ea res mihi fuit honori. id est, Ob eam rem honoribus affectus sum a ciuibus meis. Ci. Pour cela m'ont honoré les habitants de nostre ville.
    \
        A nobilitate igitur periculum. Subaudi, Est, Impendet, Imminet, aut aliquid simile. Cic. Il y a danger de la part ou costé de la noblesse, ou des nobles.
    \
        Ab aliquo perire, id est occidi. Plin. Estre tué par aucun.
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        A et Ab, motum a loco significant: vt, A villa redeo, ab agro, vel ab agris. Je retourne de la metairie, Des champs.
    \
        A et Ab, interdum per QVVM declarantur: seruiuntque tempori significando: vt, A paruo te noui: Hoc est, quum adhuc paruus esses. Quand tu estois encore petit enfant.
    \
        Ab adolescentia. Cic. Dés le commencement de ma jeunesse, Dés que je commencoye à venir en eage.
    \
        Ab ineunte adolescentia. Plaut. Cic. Dés le commencement de mon adolescence, ou de mon eage.
    \
        A cunabulis. Plaut. Dés le berceau, Dés mon enfance.
    \
        Ab infante duratus. Colu. Endurci dés son enfance, ou d'enfance.
    \
        Ab infantibus, Id est a pueritia. Cels. Dés l'enfance, D'enfance.
    \
        A paruis. Terent. De jeunesse, Dés qu'on estoit encore petit.
    \
        A primordio sui. Tacit. Depuis son commencement.
    \
        A principiis ita diligentior fiet puer. Quintil. Dés le commencement.
    \
        A pueritia. Cic. D'enfance, Dés l'enfance.
    \
        A tenero et a teneris. Colum. D'enfance, Dés qu'on estoit encore tendre, ou petit tendron.
    \
        A et Ab, finitum rei alicuius aut temporis terminum significant: et fere sequitur ad, vel vsque ad, aut aliquid idem pollens: vt, A principio ad finem. Dés, ou Depuis le commencement jusques à la fin. \ Ab auo. Terent. Dés le temps de l'ayeul.
    \
        Ab aurora. Plaut. Dés le poinct, ou l'aube du jour.
    \
        Ab sole orto in multum diei stetere in acie. Liu. Depuis le soleil levé.
    \
        A calce ad carceres. Id est, A fine ad principium. Cic. De la fin au commencement.
    \
        A capite vsque ad calcem. Plaut. Depuis le commencement jusques à la fin, ou Depuis le hault jusques au bas.
    \
        Talos a vertice pulcher ad imos. Horat. Depuis le sommet de la teste, jusques à la plante des pieds, ou jusques aux talons.
    \
        Ab extremo orsi. Liu. Commenceants au dernier.
    \
        A fundamento. Plaut. Depuis le fondement.
    \
        A fundo. Virg. Depuis le fond.
    \
        Ab infimo. Plaut. Depuis le fin bas.
    \
        Ab humili ad summum. Cic. Du bas au plus hault.
    \
        Ab illo tempore. Cic. Dés, ou Depuis ce temps là.
    \
        Ab hora tertia bibebatur. Cic. Depuis trois heures.
    \
        Ab imis vnguibus vsque ad verticem summum. Cic. Depuis le fin bout des ongles du pied, jusques au sommet de la teste.
    \
        Ab initio. Cic. Dés, ou Depuis le commencement.
    \
        A mane. Plaut. Depuis le matin.
    \
        A media nocte togatus ero. Mart. Dés, ou Depuis minuict.
    \
        Ab omni vetustate acceptum. Cic. De toute ancienneté.
    \
        A pridie Idus Sept. Plin. Depuis le jour de devant les Ides.
    \
        A prima luce. Caes. Dés le fin matin. Dés qu'il commencea à faire cler.
    \
        A primo, pro A principio. Ci. Au premier, ou Du commencement.
    \
        A summo. Plaut. Depuis le hault.
    \
        A terra ad caelum percontari. Plaut. Depuis un bout jusques à l'autre.
    \
        A vestigio ad verticem. Plin. Depuis la plante des pieds jusques au sommet de la teste.
    \
        A et Ab separationem significant. Terent. Ita tum discedo ab illo. D'avec luy.
    \
        A vel Ab, pro Contra: vt nonnullis placet. Virg. Defendo a frigore myrtos. Du froid, ou Contre le froid.
    \
        A vel Ab, pro Praeter, siue contra. Plin. Id quod notasse, non ab re est. Il n'est pas sans propos, ou inutile. Il n'est pas impertinent.
    \
        Quae ab re sunt. Choses impertinentes, et non servantes à la matiere. B.
    \
        Ab re est remissior. Il est trop negligent et nonchalant de son profict. B.
    \
        Ab re, Contra commodum. Plau. Ab re consulit. Contre le profict et utilité de celuy à qui il donne conseil. Il luy conseille son dommage.
    \
        Ab re orare. Plau. Prier en vain, ou demander quelque chose oultre raison et sans propos.
    \
        Ab re, pro Ob eam rem. Liu. Id, ab re, Interregnum appellatum. Pour ce, Pour ceste cause.
    \
        Tantumne ab re tua est otii tibi, vt, etc. Cic. As tu bien tant de loisir avec tes affaires? Tes affaires te donnent ils bien tant de loisir?
    \
        Non ab re. Suet. Il n'est point impertinent, ou hors de propos.
    \
        Haud ab re duxi. Liu. J'ay estimé n'estre point inutile, ou sans raison.
    \
        Non ab re. Non sans cause.
    \
        A vel Ab, pro Post, vel statim, seu concinuo post. Pli. Dulcissimum ab hominis camelinum lac. Le laict du chameau est le plus doulx apres celuy de la femme.
    \
        A ientaculo. Plaut. Apres desjuner.
    \
        Cuius a morte hic tertius et tricesimus est annus. Cic. C'est cy la XXXIII. annee depuis son trespas.
    \
        Vt primum a tuo digressu Romam veni. Cic. Apres.
    \
        A rege secundus. Le second apres le roy.
    \
        Hostium a tergo incursum vidit. Liu. Par derriere, Du costé de derriere.
    \
        A Senatu stat. Cic. Il est du parti du Senat, Il tient pour le Senat, Il tient le parti du Senat.
    \
        Dicere ab reo. Cic. Parler ou plaider pour le defendeur.
    \
        Hoc totum est a me. Cic. Tout cela sert à mon propos. Tout cela fait pour moy.
    \
        A nobis facit. Cic. Sert à nostre propos.
    \
        A vel Ab, pro énéka, siue pro, Quod pertinet ad, Cic. cum a militibus, tua pecunia. Mal fourniz et pourveuz quant à gens de guerre et argent.
    \
        A morbo valui, ab animo aeger fui. Plaut. Quant est de la maladie, j'en suis gueri.
    \
        A me pudica est. Plaut. Quant est de moy, je vous responds de moy qu'elle est femme de bien.
    \
        Narrat vt virgo a se integra etiam tum siet. Terent. Que de sa part elle est pucelle.
    \
        Doleo ab animo, doleo ab oculis. Plaut. Je suis malade en l'esprit, J'ay l'esprit fasché. J'ay mal aux yeuls.
    \
        Otiosus ab animo. Plaut. Qui n'ha nulle fantasie en son esprit.
    \
        Inops eram ab amicis. Cic. Povre d'amis.
    \
        Nunquam a causis et iudiciis districtior fui. Cic. Je ne fus oncq plus empesché de procez.
    \
        Ab hac parte reddemus vos securos. Planc. Ciceroni. De ce costé, quant à ce.
    \
        Ab se cantat cuia sit. Plaut. D'elle mesme.
    \
        Ab transenna lumbricum petit. Plaut. Parmi la fenestre, ou le guichet. Aucuns sont d'advis que le vray sens est tel, Cest oyseau cerche sa viande parmi le filé, ou le laqs, ou le piege, ou le collet qui est tendu pour le prendre.
    \
        Salutem a bonis afferre. Cic. Par les bons.
    \
        Ab ostio omnia isthaec audiui. Plaut. De l'huis.
    \
        Ipsa protinus a via amicumsalutes. Mart. Du chemin, En passant.
    \
        A foris. Plin. Par dehors.
    \
        A vel Ab, pro Versus, seu quod vulgo, De parte dicimus.
    \
        Quod a sole fuit. Plin. Qui avoit esté du costé du soleil, Tourné vers le soleil, Devers le soleil.
    \
        Firmos omnino et duces habemus ab occidente, et exercitus. Cic. Vers la partie d'occident.
    \
        A dextera. Plin. Du costé dextre. A dextre.
    \
        Ictus ab latere. Liuius. Feru ou frappé par le flan.
    \
        A contraria aure instillare. Plin. Par l'oreille opposite.
    \
        A vento aliquid opponere. Pli. De devers le vent. Du costé du vent.
    \
        A vel Ab cum ablatiuo personae, eleganter domicilium significat: vt, A iudice venio. hoc est, a domo iudicis, quod inepte dicitur, De apud. De chez vous, De vostre mesnie.
    \
        Ab ea egreditur. Terent. De chez elle.
    \
        A nobis domo est. De nostre maison. De chez nous.
    \
        A qua a ferrario fabro. Cels. Eaue de chez ung forgeron ou mareschal. Eaue en laquelle le mareschal estainct, ou trempe son fer.
    \
        A Pontio, ex Trebulano, ad quintum Idus Maii. Cic. De la maison de Pontius, Escript en la maison de Pontius, etc. C'est la fin et date des lettres.
    \
        A vel Ab sequente. quoque praepositione ad, vel ipsa subaudita, plerunque vtimur, vbi ab vna re ad aliam fit transitus. Terent. Ab labore ad libidinem. Du labeur à volupté.
    \
        A vel Ab nonnunquam ponitur pro Gallica praepositione Par. A potu quidam prandiumincipiunt. Plin. Par boire.
    \
        A fronte et a tergo. Cic. Devant et derriere, ou par devant et par derriere.
    \
        A pectore denudari. Cic. Estre descouvert par la poitrine, Avoir la poitrine descouverte.
    \
        Ab exteriori parte. Cels. Par dehors.
    \
        A verecundia. Liu. De honte qu'on ha.
    \
        Ab illo friget. Gel. Ce n'est rien aupris de luy.
    \
        A, Propter: vt A metu infamiae. Tacit. Pour crainte du deshonneur, Craignant deshonneur.
    \
        A spe quam successus rerum augebat. Liu. A cause de l'esperance, A raison ou pour l'esperance.
    \
        Ab ira et odio. Liu. Par courroux et haine.
    \
        A sole dolet. Plin. Il est malade du soleil, Le soleil luy a faict mal, ou l'a faict malade.
    \
        Ab, pro Erga. Cic. Ab innocentia clementissimus. Envers les innocens.
    \
        A vel Ab pro A parte, siue Ex parte. Liu. Ab Sabinis Metius Curtius. Du costé des Sabins, ou de la part des Sabins.
    \
        Ab Romanis tubae cornuaque cecinerunt. Liu. Les trompettes et cornets sonnerent du costé des Rommains. Les Rommains sonnerent la trompette.
    \
        Ei testamento legat grandem pecuniam a filio. Cic. Il luy laisse un legz d'une grande somme d'argent payable par les mains de son filz.
    \
        Ab aliqua re otium vel tempus habere. Terent. N'estre point empesché, et ne laisser point d'avoir bon loisir pour cela.
    \
        A vel Ab, proximitatem loci significat. Cic. Venisse eum a Roma. D'aupres de Romme.
    \
        Ab Roma aberat. Cic. N'estoit point autour, ou aupres de Romme.
    \
        Ab accidentibus, Qui ha charge de mettre en escript et d'advertir des choses qui surviennent. \ Ab aure, Secretaire.
    \
        A commentariis, Celuy qui fait le registre des prisonniers, Geolier, ou un Chroniqueur. \ Ab epistolis. Suet. Secretaire.
    \
        A latere Regis. Les amis familiers du Roy qui ne bougent de son costé. \ A libellis, Maistre des requestes.
    \
        A manu, A manu, seruus, et A manibus. Suet. Un clerc qui sert pour escrire.
    \
        A pedibus, vel A pedibus seruus. Cic. Un laquay. quod etiam Ad pedes, Martiali: et Circum pedes, Ciceroni: dicitur.
    \
        A secretis, Secretaire.
    \
        A studiis. Sue. Celuy de qui nous nous servons au faict de nos estudes.
    \
        A rationibus. Suet. Maistre correcteur, auditeur, ou autre officier és comptes. President des comptes. B.
    \
        A voluptatibus. Suet. Qui ha charge d'inventer toute sorte de passetemps pour le prince.
    \
        Positis castris a milibus passuum quindecim. Caes. Ayant assis son camp à quinze mille pas pres.
    \
        Ab illo tibi soluam. Cic. Je te feray delivrer par luy ce que je te doy.
    \
        Viaticum vt dem ab trapezita tibi. Plaut. A fin que je te baille argent pour voyager par les mains du banquier, Que je te face delivrer argent par la banque.
    \
        Ab Aulo Sextilio dicit se dedisse, et a suis fratribus. Cic. Il dit avoir payé de l'argent de Sextilius, et de l'argent ou de la bourse de ses freres.
    \
        A cauda de ouo exeunt. Plin. La queue devant, ou la queue la premiere. \ Pedibus genitus Nero. Pli. Les pieds devant.
    \
        Quaecunque animal pariunt, in capita gignunt. Plin. Les testes devant.
    \
        A matre pulli. Colum. Prins dessoubs les ailes de la mere.
    \
        A lenone manu asserere. Plaut. Retirer une fille, et la delivrer d'entre les mains d'un maquereau.
    \
        Instructus a philosophia. Cic. Garni de philosophie. Scavant en philosophie.
    \
        Inuictus a labore. Cic. Qui ne se lasse point de labeur et travail. Non vaincu de ou par labeur.
    \
        Ab exule prope esse. Taci. Estre presque banni. N'estre gueres moins que banni.
    \
        A contumelia, quam a laude propius fuerit, post Vitellium eligi. Tacit. Estre esleu apres Vitelle, approcheroit plus de deshonneur, que de gloire.
    \
        Ab amore scribere. Balbus Ciceroni. De grand amour.
    \
        Ab aspectu decorus. Colu. Beau à veoir.
    \
        Ab aliquo describere. Cic. Transcrire du livre d'un autre.
    \
        A se aliquid promere. Cic. Dire quelque chose du sien, de soymesme et de son invention.
    \
        A me salutem dic Ciceroni. Cic. Salue Cicero de par moy.
    \
        A me illos habe commendatissimos. Cic. Je te les recommande tant que je puis. Ayes les en recommandation pour l'amour de moy.
    \
        A sole calor. Cic. Chaleur de soleil.
    \
        A puppi religatus. Cic. Attaché, ou lié à la poupe.
    \
        A stirpe socius Pop. Rom. Sallust. De race.
    \
        A stirpe, pro Stirpitus. Liu. Dés la racine, Totalement, du tout.
    \
        Ab auro fulgorem reuereri. Lucret. Avoir en reverence ceulx qui sont vestus de drap d'or, ou qui reluisent de dorures.
    \
        A limine disciplinas salutare. Seneca. Estudier quelque peu et legerement.
    \
        Ab eo, pro Eius. Terent. Atque ab eo gratiam inibo. Je gaigneray sa bonne grace.
    \
        Ab illo iniuria. Terent. Le tort qu'il fait.
    \
        A, interdum redundare videtur. Tacit. A metu infamiae. De paour de deshonneur. Liu. Castra a stationibus firma.
    \
        A et Ab, eleganter vtimur cum his dictionibus Vsque et Prope. Cic. Vsque a Capitolio. Dés le Capitole.
    \
        Tam prope ab domo. Cic. Si pres de la maisons.

    Dictionarium latinogallicum > a

  • 5 voluptas

    vŏluptas, ātis ( gen. plur. voluptatum and -tium), f. [Gr. elpô, to hope; root Welp-; cf. volo], satisfaction, enjoyment, pleasure, delight (whether sensual or spiritual; syn. oblectamentum).
    I.
    Lit.
    A.
    In gen.:

    omne id, quo gaudemus, voluptas est, ut omne, quo offendimur, dolor,

    Cic. Fin. 1, 11, 37; cf.:

    huic verbo (voluptatis) omnes qui Latine sciunt, duas res subiciunt, laetitiam in animo, commotionem suavem jucunditatis in corpore,

    id. ib. 2, 4, 13 sq.:

    voluptas quae percipitur ex libidine et cupiditate (syn. jucunditas),

    Cic. Verr. 2, 1, 21, § 57:

    nulla capitalior pestis quam voluptas corporis,

    id. Sen. 12, 39:

    ex tuis litteris cepi una cum omnibus incredibilem voluptatem,

    id. Fam. 5, 7, 1:

    nec vero sum inscius, esse utilitatem in historiā, non modo voluptatem. Quid? cum fictas fabulas... cum voluptate legimus?

    id. Fin. 5, 19, 51:

    frui voluptatibus,

    id. N. D. 1, 30, 84 et saep.:

    novum denique officium instituit a voluptatibus, an officer in the imperial household,

    master of the revels, Suet. Tib. 42 fin.
    B.
    Personified, Voluptas, as a deity, Cic. N. D. 2, 23, 61.—
    II.
    Transf.
    A.
    Of persons, as a term of endearment:

    mea voluptas,

    my joy, my charmer, Plaut. Truc. 2, 4, 2:

    care puer, mea sera et sola voluptas,

    Verg. A. 8, 581.—
    B.
    Voluptates, sports, shows, spectacles, given to the people, Cic. Mur. 35, 74:

    ne minimo quidem temporis voluptates intermissae,

    Tac. H. 3, 83; Vop. Aur. 34; id. Prob. 19; Treb. Gall. 9 al. —
    C.
    The desire for pleasure, bent, passion:

    suam voluptatem explere,

    Ter. Hec. 1, 1, 12; cf. Plaut. Am. prol. 19; cf. Gell. praef. § 14.—
    D.
    The male semen, Arn. 5, 158; Hyg. Astr. 2, 13.

    Lewis & Short latin dictionary > voluptas

  • 6 praetermitto

    praeter-mitto, mīsī, missum, ere
    1) пропускать (neminem C; nullum diem C); упускать (nullam occasionem bAfr; praetermissa frustra revocantur PM); пренебрегать ( temperantia in praetermittendis voluptatibus cernatur C); не совершать, не исполнять ( officium C)
    (тж. silentio p. C) Just — оставлять без внимания, обходить молчанием, не упоминать ( quod dignum memoriā Cs); смотреть сквозь пальцы, закрывать глаза (на что-л.), попустительствовать (p. omnia Lcr)
    2) переносить, переправлять ( aliquem facili undā St)

    Латинско-русский словарь > praetermitto

  • 7 recipio

    recipio, cēpī, ceptum, ere (re u. capio), I) zurücknehmen, A) = zurückziehen, -holen, -bringen u. dgl., 1) eig.: a) lebl. Obj.: ensem, wieder herausziehen, Verg.: u. so sagittam ex altera parte, Cels. – spiritum, zurück-, einziehen, Quint. – ad limina gressum, sich zurückbegeben zu usw., Verg. – b) persönl. Objj.: alqm medio ex hoste, zurück, herausholen, Verg. Aen. 6, 111. – bes. als milit. t. t., Truppen zurückziehen, zurückgehen lassen, milites defessos, Caes.: exercitum, Liv.: equitatum navibus ad se intra munitiones, Caes. – u. refl., se recipere u. (bei Enn. u. Plaut.) bl. recipere, sich zurückziehen, sich zurück-, nach Hause usw. begeben, zurückkehren, zurückgehen, zurückweichen (Ggstz. procedere), sowohl übh., Plaut. u. Cic.: se ex alqo loco, Plaut. u. Cic.: se ad alqm, Plaut. u. Cic.: se a pabulo in stabulum (v. Rindvieh), Plaut.: se a cena in lecticulam, Suet.: se domum, Plaut. u. Caes.: r. in portum, Plaut.; insbes. als milit. t. t., se hinc, se inde, se ex alqo loco, se ad od. in alqm locum, se alqo ad alqm, Caes., Liv. u.a.: se sub murum, Caes.: se intra munitiones, Caes.: recipi inter principia legionum, Veget. mil. – 2) übtr.: a) übh.: vocem ab acutissimo sono usque ad gravissimum sonum, Cic. – refl., se rec., sich zurückziehen, -wenden, se ad ingenium vetus suum, Plaut.: se ad bonam frugem, Cic.: se ad reliquam cogitationem belli, Caes.: se a voluptatibus in otium, Plin. pan.: se in principem, wieder die Herrenmiene (stolze Fürstenmiene) annehmen, Plin. pan. – b) als t. t. der Geschäftssprache, etw. beim Verkaufe usw. zurückbehalten = sich vorbehalten (vgl. Gell. 17, 6, 6), posticulum, Plaut.: ruta caesa, Cic.: recipitur mit folg. Infin., pascere, Cato: mit Dat., sibi alqd, Cic.: aqua domini usioni recipitur, Cato. – c) aus der Hand, -Gewalt des Feindes gleichs. zurückführen, -holen, retten, befreien, alqm ex hostibus, ex servitute, Liv.: recepti aliquot cives sociique, qui in hostium potestate fuerant, Liv.: corpus saeva de morte receptum, Val. Flacc.

    B) zurücknehmen = wiedernehmen, zurückbekommen, -erhalten, wieder bekommen, -erhalten (Ggstz. dare, credere, tradere, perdere, amitiere), 1) eig.: r. merita (Ggstz. dare m.), Cic.: quod recipis (Ggstz. quod [mutuum] das), Mart.: r. centum talenta (Ggstz. credere c. t.). Quint.: r. arma (Ggstz. tradere a.), Liv.: r. obsides, Caes.: quem moriturum miserat militem victorem recipit, Vell.: totidem, quot dixit, verba recepit (durchs Echo), Ov. – u. so durch Vertrag, Übergabe, Eroberung wiedererlangen, wieder an sich bringen (vgl. Fabri Liv. 23, 11, 7), r. Tarentum (Ggstz. Tarentum perdere, amittere), Cic.: quasdam civitates extra Macedoniam, Liv.: suas res amissas, Liv. – und Weggelegtes wieder an sich nehmen, wieder aufnehmen, r. arma (Ggstz. deponere), Curt. – u. wieder im Staate aufnehmen, reges, Liv.: Ciceronem (Ggstz. expellere C.), Vell. – 2) übtr., wieder bekommen, wieder zu etwas kommen, antiquam frequentiam (v. einer Stadt), Liv.: vitam herbis fortibus, Ov. – vires corporis, Curt.: anhelitum, wieder Atem schöpfen, -holen, Plaut.: recipere animam, Ter. u. Quint.: spiritum, Flor.: paulatim spiritum ac vocem, Curt.: u. r. animum, teils physisch zur Besinnung kommen, von Ohnmächtigen (Ggstz. linqui animo), teils u. gew. geistig, r. animum (animos), wieder Mut bekommen, sich erholen, a od. ex pavore, Liv. – refl. se rec., sich erholen sowohl körperl., se difficulter, v. Tieren, Varro r. r. 2, 5, 17, als bes. geistig, vom Staunen, Schreck usw. sich erholen, sich sammeln, Cic. u.a.: se ex terrore, ex timore, ex fuga, Caes.: nondum totā me mente recepi, Ov.

    II) etw. entgegennehmen, aufnehmen, an sich nehmen, 1) eig.: a) übh. an od. in sich aufnehmen, recepi litteras tuas, habe entgegengenommen (= empfangen), Plin. ep. – ferrum, gladium, das Mordwerkzeug in die Brust aufnehmen, den Todesstreich empfangen (als t. t. der Fechtersprache), Cic. und Sen. (s. Gronov Sen. ep. 7, 5): u. so totum telum corpore, Cic.: ense recepto, Lucan.: und ähnlich necesse erat ab latere aperto tela recipi, man von den G. getroffen wurde, Caes. – receptus intra os (in den Mund genommen) sedat sitim (v. einem Steine), Solin.: u. so intra os receptus liquescit, Solin. – v. Tieren, frenum, den Z. annehmen, sich gefallen lassen, Hor. ep. 1, 10, 36. – v. Gewässern, fluvium (v. Meere), Plaut.: Mosa parte quadam ex Rheno recepta, quae etc., sich vereinigend mit einem Teile des Rh., der usw., Caes. – v. Arzneimitteln, die und die Stoffe in sich aufnehmen, mit dem und dem versetzt werden, tantum mellis, quantum etc., Scrib. Larg. – v. Wunden, vulnera cicatricem vix recipiunt, setzen an, Cels. 4, 16 (9). – b) bei sich, in eine Örtl. aufnehmen (Ggstz. alqm excludere), α) m. bl. Acc., von Pers., Xerxen, Cic.: alqm libentissimo animo, Caes. – v. Örtl., perterritos (von Schanzen), Caes.: hos (v. Hafen), Caes.: nisi nos vicina villa recepisset, Hor. – β) m. ad u. Akk.: alqm ad se, Komik. u. Suet.: alqm ad epulas, Cic. – γ) m. in u. Akk.: alqm in aedes, Plaut.: alqm in civitatem, Cic. – im Passiv m. in u. Abl., recipi in loco, Plaut.: in equis, Auct. b. Hisp.: in parte tori recepta, Ov. – δ) m. inter u. Akk.: alqm inter suos, Curt. 4, 6 (27), 15. – ε) mit intra u. Akk., quos intra Syracusanam insulam recepit, Cic. Verr. 4, 144. – ζ) m. bl. Abl.: alqm tecto, Caes., tectis ac sedibus suis, Cic.: moenibus, Sall.: receptus terrā Neptunus, Hor.: recipi equis, auf die Pf. genommen werden, Auct. b. Hisp. 4, 2: eo (sc. myoparone) receptus, an Bord genommen, Auct. b. Alex. 46, 7. – η) m. Orts-Acc.: alqm Acheruntem, Plaut.: alqm domum suam, Cic., domum ad se hospitio, Caes. – θ) mit 1. Supin.: senem sessum, Cic. de sen. 63: intra ianuam comisatum fratrem, Liv. 40, 10, 4. – ι) absol.: qui receperant, Caes. b. c. 1, 76, 4: u. bl. recipi, an Bord genommen werden, Caes. b. c. 2, 44, 1 (vgl. oben no. ζ). – c) in Besitz nehmen, erobern, oppidum, civitatem, Caes.: rem publicam armis, Sall.: Rhodum, Aegyptum Ciliciamque sine certamine, Iustin.: Alciden terra recepta vocat, die eroberte, errungene E., Prop. – d) als t. t. der Geschäftsspr., irgendeinen Ertrag von etwas einnehmen, erhalten, dena milia Hs ex molle, Varro: pecuniam ex novis vectigalibus, Cic. – 2) übtr.: a) übh. aufnehmen, auf sich nehmen, ista dicta in aures, Plaut.: iusiurandum oblatum, Quint.: r. in se religionem, auf sich laden, Liv. – b) in einen Stand, Verhältnis usw. aufnehmen, alqm in ordinem senatorium, Cic.: alqm in numerum deorum od. amicorum, Curt.: alqm in fidem, Cic. u.a.; vgl. recepti (sc. in fidem) Cherusci, Vell.: r. alqm in deditionem, Caes. u.a., in ius dicionemque, Liv.: alqm in parem iuris libertatisque condicionem, Caes.: alqm in id fastigium, zu dieser Würde zulassen, Curt.: alqm in amcitiam, Sall.: Cyri filiam in matrimonium, Iustin. – alqd in mores, Quint.: in usum recepti (tropi), in den Gebrauch aufgenommene, gebräuchliche, Quint.: u. so sequi maxime recepta, sich nach dem Gebräuchlichsten richten, Quint. – tres recepti scriptores iamborum, in den Kanon (unter die Klassiker) aufgenommene, Quint. 10, 1, 59. – c) annehmen, gestatten, gutheißen, zulassen (Ggstz. respuere, aspernari u. dgl.), antiquitas recepit fabulas, haec aetas autem respuit, Cic.: assentatio nocere nemini potest, nisi ei, qui eam recipit atque eā delectatur, Cic.: nullam excusationem receperunt, Sen. – v. lebl. Subjj., nec inconstantiam virtus recipit nec varietatem natura patitur, Cic.: timor misericordiam non recipit Caes.: re iam non ultra recipiente cunctationem, Liv.: plures rem posse casus recipere, Caes. – d) eine angebotene, übertragene Tätigkeit auf sich nehmen, annehmen (dagegen suscipere übh. eine Tätigkeit übernehmen; vgl. Ellendt Cic. de or. 2, 101), ego in hoc iudicio mihi Siculorum causam receptam, populi Romani susceptam esse arbitror,Cic.: u. so r. mandatum, r. officium, Cic.: curam prope omnium officiorum ad se, Suet. – e) irgendeine Verpflichtung auf sich nehmen, sich zu etw. verpflichten, sich anheischigmachen, etwas verbürgen (garantieren), einem etwas versprechen, zusagen (auch, analog dem promitto, m. Dat. pers.), r. hoc ad te, Plaut.: ea quae tibi promitto ac recipio, Cic.: omnia ei et petenti recepi et ultro pollicitus sum, Planc. in Cic. ep. – m. folg. Acc. u. Infin., facturum, quod milites vellent, se recepit, Liv.: mihi se defensurum receperat, Cic.: promitto in meque recipio, fore eum tibi et voluptati et usui, Cic.: spondeo in meque recipio, eos esse M'. Curii mores, Cic.: promitto, recipio, spondeo, C. Caesarem talem semper fore civem, qualis hodie sit, Cic. – m. pro u. Abl., pro Cassio, si quid me velitis, recipiam, Cic. – m. de u. Abl., de aestate polliceris vel potius recipis, Cic.: neque de fide barbarorum quicquam recipere aut affirmare potes, Liv.: fidem recepisse sibi et ipsum et Appium de me, haben ihm die heilige Versicherung gegeben, Cic.: quid sibi is de me recepisset, Cic. – absol., ad me recipio, ich nehme es auf mich, Ter. heaut. 1056: u. so bl. recipio, Plaut. mil. 230. – Partiz. subst., receptum, ī, n., die übernommene Verpflichtung, die Garantie, verb. promissum et receptum, Cic. Phil. 2, 79: promissum nostrum ac receptum, Cic. Verr. 5, 139. – f) als jurist. t. t. r. nomen, vom Prätor, die Klage gegen jmd. annehmen, zulassen (Ggstz. deferre nomen, vom Kläger), r. nomen, Cic., nomina (mehrerer), Liv.: u. dafür nachaug. r. cognitionem, Plin. ep., cognitionem falsi testamenti, die Klage wegen f. T. Suet.: reum, Tac.: alqm inter reos, Tac. – / Apok. Futur. recipie (= recipiam), Cato bei Fest. 286 (b), 21: archaist. Fut. exact. recepso, Catull. 44, 19.

    lateinisch-deutsches > recipio

  • 8 recipio

    recipio, cēpī, ceptum, ere (re u. capio), I) zurücknehmen, A) = zurückziehen, -holen, -bringen u. dgl., 1) eig.: a) lebl. Obj.: ensem, wieder herausziehen, Verg.: u. so sagittam ex altera parte, Cels. – spiritum, zurück-, einziehen, Quint. – ad limina gressum, sich zurückbegeben zu usw., Verg. – b) persönl. Objj.: alqm medio ex hoste, zurück, herausholen, Verg. Aen. 6, 111. – bes. als milit. t. t., Truppen zurückziehen, zurückgehen lassen, milites defessos, Caes.: exercitum, Liv.: equitatum navibus ad se intra munitiones, Caes. – u. refl., se recipere u. (bei Enn. u. Plaut.) bl. recipere, sich zurückziehen, sich zurück-, nach Hause usw. begeben, zurückkehren, zurückgehen, zurückweichen (Ggstz. procedere), sowohl übh., Plaut. u. Cic.: se ex alqo loco, Plaut. u. Cic.: se ad alqm, Plaut. u. Cic.: se a pabulo in stabulum (v. Rindvieh), Plaut.: se a cena in lecticulam, Suet.: se domum, Plaut. u. Caes.: r. in portum, Plaut.; insbes. als milit. t. t., se hinc, se inde, se ex alqo loco, se ad od. in alqm locum, se alqo ad alqm, Caes., Liv. u.a.: se sub murum, Caes.: se intra munitiones, Caes.: recipi inter principia legionum, Veget. mil. – 2) übtr.: a) übh.: vocem ab acutissimo sono usque ad gravissimum sonum, Cic. – refl., se rec., sich zurückziehen, - wenden, se ad ingenium vetus suum, Plaut.: se ad bonam frugem, Cic.: se ad reliquam cogitationem
    ————
    belli, Caes.: se a voluptatibus in otium, Plin. pan.: se in principem, wieder die Herrenmiene (stolze Fürstenmiene) annehmen, Plin. pan. – b) als t. t. der Geschäftssprache, etw. beim Verkaufe usw. zurückbehalten = sich vorbehalten (vgl. Gell. 17, 6, 6), posticulum, Plaut.: ruta caesa, Cic.: recipitur mit folg. Infin., pascere, Cato: mit Dat., sibi alqd, Cic.: aqua domini usioni recipitur, Cato. – c) aus der Hand, - Gewalt des Feindes gleichs. zurückführen, -holen, retten, befreien, alqm ex hostibus, ex servitute, Liv.: recepti aliquot cives sociique, qui in hostium potestate fuerant, Liv.: corpus saeva de morte receptum, Val. Flacc.
    B) zurücknehmen = wiedernehmen, zurückbekommen, -erhalten, wieder bekommen, -erhalten (Ggstz. dare, credere, tradere, perdere, amitiere), 1) eig.: r. merita (Ggstz. dare m.), Cic.: quod recipis (Ggstz. quod [mutuum] das), Mart.: r. centum talenta (Ggstz. credere c. t.). Quint.: r. arma (Ggstz. tradere a.), Liv.: r. obsides, Caes.: quem moriturum miserat militem victorem recipit, Vell.: totidem, quot dixit, verba recepit (durchs Echo), Ov. – u. so durch Vertrag, Übergabe, Eroberung wiedererlangen, wieder an sich bringen (vgl. Fabri Liv. 23, 11, 7), r. Tarentum (Ggstz. Tarentum perdere, amittere), Cic.: quasdam civitates extra Macedoniam, Liv.: suas res amissas, Liv. – und Weggelegtes wieder an sich nehmen,
    ————
    wieder aufnehmen, r. arma (Ggstz. deponere), Curt. – u. wieder im Staate aufnehmen, reges, Liv.: Ciceronem (Ggstz. expellere C.), Vell. – 2) übtr., wieder bekommen, wieder zu etwas kommen, antiquam frequentiam (v. einer Stadt), Liv.: vitam herbis fortibus, Ov. – vires corporis, Curt.: anhelitum, wieder Atem schöpfen, -holen, Plaut.: recipere animam, Ter. u. Quint.: spiritum, Flor.: paulatim spiritum ac vocem, Curt.: u. r. animum, teils physisch zur Besinnung kommen, von Ohnmächtigen (Ggstz. linqui animo), teils u. gew. geistig, r. animum (animos), wieder Mut bekommen, sich erholen, a od. ex pavore, Liv. – refl. se rec., sich erholen sowohl körperl., se difficulter, v. Tieren, Varro r. r. 2, 5, 17, als bes. geistig, vom Staunen, Schreck usw. sich erholen, sich sammeln, Cic. u.a.: se ex terrore, ex timore, ex fuga, Caes.: nondum totā me mente recepi, Ov.
    II) etw. entgegennehmen, aufnehmen, an sich nehmen, 1) eig.: a) übh. an od. in sich aufnehmen, recepi litteras tuas, habe entgegengenommen (= empfangen), Plin. ep. – ferrum, gladium, das Mordwerkzeug in die Brust aufnehmen, den Todesstreich empfangen (als t. t. der Fechtersprache), Cic. und Sen. (s. Gronov Sen. ep. 7, 5): u. so totum telum corpore, Cic.: ense recepto, Lucan.: und ähnlich necesse erat ab latere aperto tela recipi, man von den G. getroffen wurde, Caes. – receptus intra os (in den Mund
    ————
    genommen) sedat sitim (v. einem Steine), Solin.: u. so intra os receptus liquescit, Solin. – v. Tieren, frenum, den Z. annehmen, sich gefallen lassen, Hor. ep. 1, 10, 36. – v. Gewässern, fluvium (v. Meere), Plaut.: Mosa parte quadam ex Rheno recepta, quae etc., sich vereinigend mit einem Teile des Rh., der usw., Caes. – v. Arzneimitteln, die und die Stoffe in sich aufnehmen, mit dem und dem versetzt werden, tantum mellis, quantum etc., Scrib. Larg. – v. Wunden, vulnera cicatricem vix recipiunt, setzen an, Cels. 4, 16 (9). – b) bei sich, in eine Örtl. aufnehmen (Ggstz. alqm excludere), α) m. bl. Acc., von Pers., Xerxen, Cic.: alqm libentissimo animo, Caes. – v. Örtl., perterritos (von Schanzen), Caes.: hos (v. Hafen), Caes.: nisi nos vicina villa recepisset, Hor. – β) m. ad u. Akk.: alqm ad se, Komik. u. Suet.: alqm ad epulas, Cic. – γ) m. in u. Akk.: alqm in aedes, Plaut.: alqm in civitatem, Cic. – im Passiv m. in u. Abl., recipi in loco, Plaut.: in equis, Auct. b. Hisp.: in parte tori recepta, Ov. – δ) m. inter u. Akk.: alqm inter suos, Curt. 4, 6 (27), 15. – ε) mit intra u. Akk., quos intra Syracusanam insulam recepit, Cic. Verr. 4, 144. – ζ) m. bl. Abl.: alqm tecto, Caes., tectis ac sedibus suis, Cic.: moenibus, Sall.: receptus terrā Neptunus, Hor.: recipi equis, auf die Pf. genommen werden, Auct. b. Hisp. 4, 2: eo (sc. myoparone) receptus, an Bord genommen, Auct. b. Alex. 46, 7. – η) m.
    ————
    Orts-Acc.: alqm Acheruntem, Plaut.: alqm domum suam, Cic., domum ad se hospitio, Caes. – θ) mit 1. Supin.: senem sessum, Cic. de sen. 63: intra ianuam comisatum fratrem, Liv. 40, 10, 4. – ι) absol.: qui receperant, Caes. b. c. 1, 76, 4: u. bl. recipi, an Bord genommen werden, Caes. b. c. 2, 44, 1 (vgl. oben no. ζ). – c) in Besitz nehmen, erobern, oppidum, civitatem, Caes.: rem publicam armis, Sall.: Rhodum, Aegyptum Ciliciamque sine certamine, Iustin.: Alciden terra recepta vocat, die eroberte, errungene E., Prop. – d) als t. t. der Geschäftsspr., irgendeinen Ertrag von etwas einnehmen, erhalten, dena milia Hs ex molle, Varro: pecuniam ex novis vectigalibus, Cic. – 2) übtr.: a) übh. aufnehmen, auf sich nehmen, ista dicta in aures, Plaut.: iusiurandum oblatum, Quint.: r. in se religionem, auf sich laden, Liv. – b) in einen Stand, Verhältnis usw. aufnehmen, alqm in ordinem senatorium, Cic.: alqm in numerum deorum od. amicorum, Curt.: alqm in fidem, Cic. u.a.; vgl. recepti (sc. in fidem) Cherusci, Vell.: r. alqm in deditionem, Caes. u.a., in ius dicionemque, Liv.: alqm in parem iuris libertatisque condicionem, Caes.: alqm in id fastigium, zu dieser Würde zulassen, Curt.: alqm in amcitiam, Sall.: Cyri filiam in matrimonium, Iustin. – alqd in mores, Quint.: in usum recepti (tropi), in den Gebrauch aufgenommene, gebräuchliche, Quint.: u. so sequi maxime recepta, sich nach dem
    ————
    Gebräuchlichsten richten, Quint. – tres recepti scriptores iamborum, in den Kanon (unter die Klassiker) aufgenommene, Quint. 10, 1, 59. – c) annehmen, gestatten, gutheißen, zulassen (Ggstz. respuere, aspernari u. dgl.), antiquitas recepit fabulas, haec aetas autem respuit, Cic.: assentatio nocere nemini potest, nisi ei, qui eam recipit atque eā delectatur, Cic.: nullam excusationem receperunt, Sen. – v. lebl. Subjj., nec inconstantiam virtus recipit nec varietatem natura patitur, Cic.: timor misericordiam non recipit Caes.: re iam non ultra recipiente cunctationem, Liv.: plures rem posse casus recipere, Caes. – d) eine angebotene, übertragene Tätigkeit auf sich nehmen, annehmen (dagegen suscipere übh. eine Tätigkeit übernehmen; vgl. Ellendt Cic. de or. 2, 101), ego in hoc iudicio mihi Siculorum causam receptam, populi Romani susceptam esse arbitror,Cic.: u. so r. mandatum, r. officium, Cic.: curam prope omnium officiorum ad se, Suet. – e) irgendeine Verpflichtung auf sich nehmen, sich zu etw. verpflichten, sich anheischigmachen, etwas verbürgen (garantieren), einem etwas versprechen, zusagen (auch, analog dem promitto, m. Dat. pers.), r. hoc ad te, Plaut.: ea quae tibi promitto ac recipio, Cic.: omnia ei et petenti recepi et ultro pollicitus sum, Planc. in Cic. ep. – m. folg. Acc. u. Infin., facturum, quod milites vellent, se recepit, Liv.: mihi se defensurum receperat, Cic.: promitto in
    ————
    meque recipio, fore eum tibi et voluptati et usui, Cic.: spondeo in meque recipio, eos esse M'. Curii mores, Cic.: promitto, recipio, spondeo, C. Caesarem talem semper fore civem, qualis hodie sit, Cic. – m. pro u. Abl., pro Cassio, si quid me velitis, recipiam, Cic. – m. de u. Abl., de aestate polliceris vel potius recipis, Cic.: neque de fide barbarorum quicquam recipere aut affirmare potes, Liv.: fidem recepisse sibi et ipsum et Appium de me, haben ihm die heilige Versicherung gegeben, Cic.: quid sibi is de me recepisset, Cic. – absol., ad me recipio, ich nehme es auf mich, Ter. heaut. 1056: u. so bl. recipio, Plaut. mil. 230. – Partiz. subst., receptum, ī, n., die übernommene Verpflichtung, die Garantie, verb. promissum et receptum, Cic. Phil. 2, 79: promissum nostrum ac receptum, Cic. Verr. 5, 139. – f) als jurist. t. t. r. nomen, vom Prätor, die Klage gegen jmd. annehmen, zulassen (Ggstz. deferre nomen, vom Kläger), r. nomen, Cic., nomina (mehrerer), Liv.: u. dafür nachaug. r. cognitionem, Plin. ep., cognitionem falsi testamenti, die Klage wegen f. T. Suet.: reum, Tac.: alqm inter reos, Tac. – Apok. Futur. recipie (= recipiam), Cato bei Fest. 286 (b), 21: archaist. Fut. exact. recepso, Catull. 44, 19.

    Ausführliches Lateinisch-deutsches Handwörterbuch > recipio

  • 9 frugis

    frux, frūgis, and more freq. in plur. frūges, um (also in nom. sing. frugis:

    frugi rectus est natura frux, at secundum consuetudinem dicimus, ut haec avis, haec ovis, sic haec frugis,

    Varr. L. L. 9, § 76 dub.), f. [from the root FRUG; v. fruor], fruits of the earth (that may be enjoyed), produce of the fields, pulse, legumes (whereas fructus denotes chiefly tree-fruit, and frumentum halm-fruit, grain), sometimes also, in gen., for fruits (grain, tree-fruit, etc.).
    I.
    Lit.
    (α).
    Plur.:

    terra feta frugibus et vario leguminum genere,

    Cic. N. D. 2, 62, 156:

    fruges terrae,

    id. Div. 1, 51, 116; id. de Sen. 2, 5; cf.:

    nos fruges serimus, nos arbores,

    id. N. D. 2, 60, 152:

    ubertas frugum et fructuum,

    id. ib. 3, 36, 86:

    frugum fructuumque reliquorum perceptio,

    id. Off. 2, 3, 12:

    oleam frugesve ferre,

    id. Rep. 3, 9:

    neque foliis, neque oleo neque frumento neque frugibus usurum,

    Dig. 7, 8, 12; cf. ib. 50, 16, 77: arbores frondescere... segetes largiri fruges, Enn. ap. Cic. Tusc. 1, 28, 69 (Trag. v. 195 Vahl.): ut cum fruges [p. 787] Cererem appellamus, vinum autem Liberum, Cic. N. D. 2, 23, 60; cf. Lucr. 2, 656:

    inventis frugibus,

    Cic. Or. 9, 31:

    fruges in ea terra (Sicilia) primum repertas esse arbitrantur,

    id. Verr. 2, 4, 48, § 106:

    cultus agrorum perceptioque frugum,

    id. Rep. 2, 14: lentiscus triplici solita grandescere fetu, Ter fruges fundens, Cic. poët. Div. 1, 9, 15: arboreae, Cornif. ap. Serv. Verg. G. 1, 55:

    roburneae,

    Col. 9, 1, 5:

    (Gallorum gens) dulcedine frugum maximeque vini capta,

    Liv. 5, 33, 2 al. — Poet.:

    salsae fruges = mola salsa,

    the sacrificial roasted barley-meal mixed with salt, Verg. A. 2, 133; 12, 173:

    medicatae,

    magic herbs, id. ib. 6, 420.—
    (β).
    Sing.: si jam data sit frux, Enn. ap. Prisc. p. 724 P. (Ann. v. 412 Vahl.; cf. ib. v. 318):

    spicea frux, Aus. Monos. de Cibis, 4: (mensae) exstructae dapibus nec tostae frugis egentes,

    Ov. M. 11, 121:

    ut non omnem frugem neque arborem in omni agro reperire possis,

    Cic. Rosc. Am. 27, 75:

    fundit frugem spici ordine structam,

    id. de Sen. 15, 51:

    quercus et ilex multa fruge pecus juvet,

    Hor. Ep. 1, 16, 10:

    sit bona librorum et provisae frugis in annum Copia,

    id. ib. 1, 18, 109.
    II.
    Trop.
    A.
    In gen., like fructus, result, success, value (rare but class.):

    quae virtutis maturitas et quantae fruges industriae sint futurae,

    Cic. Cael. 31, 76:

    illae sunt animi fruges,

    Auct. Aetn. 273:

    generare atque ad frugem aliquam perducere,

    to some maturity, Quint. 6, 2, 3; cf.:

    illud ingeniorum velut praecox genus non temere umquam pervenit ad frugem,

    id. 1, 3, 3:

    jam ego et ipsa frugem tuam periclitabor,

    maturity of mind, ability, App. M. 6, p. 177, 13:

    hominem nihili, neque rei neque frugis bonae,

    Gell. 6, 11, 2; cf. B. 1. b infra. — Poet.: centuriae seniorum agitant expertia frugis, rail at what is crude, worthless (= poëmata nimis jocosa), Hor. A. P. 341: cultor enim juvenum purgatas inseris aures Fruge Cleanthea, with Cleanthian fruit, i. e. doctrine, Pers. 5, 64:

    herus si tuus volet facere frugem, meum herum perdet,

    i. e. to act with advantage, Plaut. Poen. 4, 2, 70.—
    B.
    In partic., of moral character.
    1.
    frugi (a dat. form, fit for food; frugi aptus, serviceable, chrêsimos, chrêstos; hence, transf.), as adj. indecl., useful, fit, proper, worthy, honest, discreet, virtuous, temperate, frugal (class.; for comp. and sup. the words frugalior and frugalissimus were used;

    v. frugalis): frugi hominem dici non multum habet laudis in rege,

    Cic. Deiot. 9, 26; cf. id. Tusc. 3, 8, 16 sq.:

    qui (L. Piso) tanta virtute atque integritate fuit, ut... solus Frugi nominaretur. Quem cum in contionem Gracchus vocari juberet et viator quaereret, quem Pisonem, quod erant plures: Cogis me, inquit, dicere inimicum meum frugi,

    id. Font. 13, 29; cf.:

    loquitur ut Frugi ille Piso,

    id. Fin. 2, 28, 90:

    homines plane frugi ac sobrii,

    id. Verr. 2, 3, 27, § 67:

    ego praeter alios meum virum fui rata Siccum, frugi, continentem (opp. madidum, nihili, incontinentem),

    Plaut. As. 5, 2, 7:

    hominis frugi et temperantis functus officium,

    Ter. Heaut. 3, 3, 19:

    parcius hic vivit: frugi dicatur,

    Hor. S. 1, 3, 49:

    Antonius frugi factus est,

    Cic. Phil. 2, 28, 69:

    (Penelope) tam frugi tamque pudica,

    Hor. S. 2, 5, 77:

    sum bonus et frugi,

    id. Ep. 1, 16, 49:

    quo sane populus numerabilis, utpote parvus, Et frugi castusque verecundusque coibat,

    id. A. P. 207:

    servus frugi atque integer,

    Cic. Clu. 16, 47:

    Davus, amicum mancipium domino et frugi,

    Hor. S. 2, 7, 3:

    liberti probi et frugi,

    Plin. Pan. 88, 2:

    quae (lena) frugi esse vult,

    useful, serviceable, Plaut. As. 1, 3, 23; Ter. Eun. 3, 5, 59.—
    (β).
    Strengthened by the attributive bonae:

    is probus est, quem paenitet, quam probus sit et frugi bonae: Qui ipsus sibi satis placet, nec probus est nec frugi bonae,

    Plaut. Trin. 2, 2, 39 and 40; id. As. 3, 3, 12; id. Poen. 4, 2, 23:

    (Fabius Luscus) satis acutus et permodestus ac bonae frugi,

    Cic. Att. 4, 8, 3.—
    b.
    Of inanim. and abstr. things: frugi severaque vita, honest, virtuous, Cic. Fil. ap. Cic. Fam. 16, 21, 4:

    victus luxuriosus, an frugi, an sordidus, quaeritur,

    frugal, temperate, Quint. 5, 10, 27; cf.:

    atrium frugi nec tamen sordidum,

    Plin. Ep. 2, 17, 4:

    cena,

    id. ib. 3, 1, 4; Juv. 3, 167:

    jentacula,

    Mart. 13, 31, 1.—
    * 2.
    Frux = homo frugi, worthy, honest: dictum factumque facit frux, Enn. ap. Prisc. p. 724 P. (Ann. v. 318 Vahl.). —
    3.
    Ad frugem or ad bonam frugem, in vulg. lang. (to turn or bring one's self) to moral worth, excellence, virtue:

    equidem multos vidi et in hac civitate, qui totam adolescentiam voluptatibus dedissent, emersisse aliquando et se ad frugem bonam, ut dicitur, recepisse gravesque homines atque illustres fuisse,

    have reformed, Cic. Cael. 12, 28:

    multa ad bonam frugem ducentia in eo libro scripta sunt,

    Gell. 13, 27, 2:

    quin tu adolescentem, quem esse corruptum vides, restituis? quin ad frugem corrigis?

    Plaut. Trin. 1, 2, 81; cf. id. Bacch. 4, 10, 10:

    certum'st ad frugem applicare animum,

    id. Trin. 2, 1, 34.

    Lewis & Short latin dictionary > frugis

  • 10 frux

    frux, frūgis, and more freq. in plur. frūges, um (also in nom. sing. frugis:

    frugi rectus est natura frux, at secundum consuetudinem dicimus, ut haec avis, haec ovis, sic haec frugis,

    Varr. L. L. 9, § 76 dub.), f. [from the root FRUG; v. fruor], fruits of the earth (that may be enjoyed), produce of the fields, pulse, legumes (whereas fructus denotes chiefly tree-fruit, and frumentum halm-fruit, grain), sometimes also, in gen., for fruits (grain, tree-fruit, etc.).
    I.
    Lit.
    (α).
    Plur.:

    terra feta frugibus et vario leguminum genere,

    Cic. N. D. 2, 62, 156:

    fruges terrae,

    id. Div. 1, 51, 116; id. de Sen. 2, 5; cf.:

    nos fruges serimus, nos arbores,

    id. N. D. 2, 60, 152:

    ubertas frugum et fructuum,

    id. ib. 3, 36, 86:

    frugum fructuumque reliquorum perceptio,

    id. Off. 2, 3, 12:

    oleam frugesve ferre,

    id. Rep. 3, 9:

    neque foliis, neque oleo neque frumento neque frugibus usurum,

    Dig. 7, 8, 12; cf. ib. 50, 16, 77: arbores frondescere... segetes largiri fruges, Enn. ap. Cic. Tusc. 1, 28, 69 (Trag. v. 195 Vahl.): ut cum fruges [p. 787] Cererem appellamus, vinum autem Liberum, Cic. N. D. 2, 23, 60; cf. Lucr. 2, 656:

    inventis frugibus,

    Cic. Or. 9, 31:

    fruges in ea terra (Sicilia) primum repertas esse arbitrantur,

    id. Verr. 2, 4, 48, § 106:

    cultus agrorum perceptioque frugum,

    id. Rep. 2, 14: lentiscus triplici solita grandescere fetu, Ter fruges fundens, Cic. poët. Div. 1, 9, 15: arboreae, Cornif. ap. Serv. Verg. G. 1, 55:

    roburneae,

    Col. 9, 1, 5:

    (Gallorum gens) dulcedine frugum maximeque vini capta,

    Liv. 5, 33, 2 al. — Poet.:

    salsae fruges = mola salsa,

    the sacrificial roasted barley-meal mixed with salt, Verg. A. 2, 133; 12, 173:

    medicatae,

    magic herbs, id. ib. 6, 420.—
    (β).
    Sing.: si jam data sit frux, Enn. ap. Prisc. p. 724 P. (Ann. v. 412 Vahl.; cf. ib. v. 318):

    spicea frux, Aus. Monos. de Cibis, 4: (mensae) exstructae dapibus nec tostae frugis egentes,

    Ov. M. 11, 121:

    ut non omnem frugem neque arborem in omni agro reperire possis,

    Cic. Rosc. Am. 27, 75:

    fundit frugem spici ordine structam,

    id. de Sen. 15, 51:

    quercus et ilex multa fruge pecus juvet,

    Hor. Ep. 1, 16, 10:

    sit bona librorum et provisae frugis in annum Copia,

    id. ib. 1, 18, 109.
    II.
    Trop.
    A.
    In gen., like fructus, result, success, value (rare but class.):

    quae virtutis maturitas et quantae fruges industriae sint futurae,

    Cic. Cael. 31, 76:

    illae sunt animi fruges,

    Auct. Aetn. 273:

    generare atque ad frugem aliquam perducere,

    to some maturity, Quint. 6, 2, 3; cf.:

    illud ingeniorum velut praecox genus non temere umquam pervenit ad frugem,

    id. 1, 3, 3:

    jam ego et ipsa frugem tuam periclitabor,

    maturity of mind, ability, App. M. 6, p. 177, 13:

    hominem nihili, neque rei neque frugis bonae,

    Gell. 6, 11, 2; cf. B. 1. b infra. — Poet.: centuriae seniorum agitant expertia frugis, rail at what is crude, worthless (= poëmata nimis jocosa), Hor. A. P. 341: cultor enim juvenum purgatas inseris aures Fruge Cleanthea, with Cleanthian fruit, i. e. doctrine, Pers. 5, 64:

    herus si tuus volet facere frugem, meum herum perdet,

    i. e. to act with advantage, Plaut. Poen. 4, 2, 70.—
    B.
    In partic., of moral character.
    1.
    frugi (a dat. form, fit for food; frugi aptus, serviceable, chrêsimos, chrêstos; hence, transf.), as adj. indecl., useful, fit, proper, worthy, honest, discreet, virtuous, temperate, frugal (class.; for comp. and sup. the words frugalior and frugalissimus were used;

    v. frugalis): frugi hominem dici non multum habet laudis in rege,

    Cic. Deiot. 9, 26; cf. id. Tusc. 3, 8, 16 sq.:

    qui (L. Piso) tanta virtute atque integritate fuit, ut... solus Frugi nominaretur. Quem cum in contionem Gracchus vocari juberet et viator quaereret, quem Pisonem, quod erant plures: Cogis me, inquit, dicere inimicum meum frugi,

    id. Font. 13, 29; cf.:

    loquitur ut Frugi ille Piso,

    id. Fin. 2, 28, 90:

    homines plane frugi ac sobrii,

    id. Verr. 2, 3, 27, § 67:

    ego praeter alios meum virum fui rata Siccum, frugi, continentem (opp. madidum, nihili, incontinentem),

    Plaut. As. 5, 2, 7:

    hominis frugi et temperantis functus officium,

    Ter. Heaut. 3, 3, 19:

    parcius hic vivit: frugi dicatur,

    Hor. S. 1, 3, 49:

    Antonius frugi factus est,

    Cic. Phil. 2, 28, 69:

    (Penelope) tam frugi tamque pudica,

    Hor. S. 2, 5, 77:

    sum bonus et frugi,

    id. Ep. 1, 16, 49:

    quo sane populus numerabilis, utpote parvus, Et frugi castusque verecundusque coibat,

    id. A. P. 207:

    servus frugi atque integer,

    Cic. Clu. 16, 47:

    Davus, amicum mancipium domino et frugi,

    Hor. S. 2, 7, 3:

    liberti probi et frugi,

    Plin. Pan. 88, 2:

    quae (lena) frugi esse vult,

    useful, serviceable, Plaut. As. 1, 3, 23; Ter. Eun. 3, 5, 59.—
    (β).
    Strengthened by the attributive bonae:

    is probus est, quem paenitet, quam probus sit et frugi bonae: Qui ipsus sibi satis placet, nec probus est nec frugi bonae,

    Plaut. Trin. 2, 2, 39 and 40; id. As. 3, 3, 12; id. Poen. 4, 2, 23:

    (Fabius Luscus) satis acutus et permodestus ac bonae frugi,

    Cic. Att. 4, 8, 3.—
    b.
    Of inanim. and abstr. things: frugi severaque vita, honest, virtuous, Cic. Fil. ap. Cic. Fam. 16, 21, 4:

    victus luxuriosus, an frugi, an sordidus, quaeritur,

    frugal, temperate, Quint. 5, 10, 27; cf.:

    atrium frugi nec tamen sordidum,

    Plin. Ep. 2, 17, 4:

    cena,

    id. ib. 3, 1, 4; Juv. 3, 167:

    jentacula,

    Mart. 13, 31, 1.—
    * 2.
    Frux = homo frugi, worthy, honest: dictum factumque facit frux, Enn. ap. Prisc. p. 724 P. (Ann. v. 318 Vahl.). —
    3.
    Ad frugem or ad bonam frugem, in vulg. lang. (to turn or bring one's self) to moral worth, excellence, virtue:

    equidem multos vidi et in hac civitate, qui totam adolescentiam voluptatibus dedissent, emersisse aliquando et se ad frugem bonam, ut dicitur, recepisse gravesque homines atque illustres fuisse,

    have reformed, Cic. Cael. 12, 28:

    multa ad bonam frugem ducentia in eo libro scripta sunt,

    Gell. 13, 27, 2:

    quin tu adolescentem, quem esse corruptum vides, restituis? quin ad frugem corrigis?

    Plaut. Trin. 1, 2, 81; cf. id. Bacch. 4, 10, 10:

    certum'st ad frugem applicare animum,

    id. Trin. 2, 1, 34.

    Lewis & Short latin dictionary > frux

  • 11 recipio

    rĕ-cĭpĭo, cēpi, ceptum, 3 ( fut. apoc. recipie, for recipiam, Cato ap. Fest. p. 138 and 236 Müll.; v. dico init.:

    recepso, for recepero,

    Cat. 44, 19), v. a. [capio].
    I.
    To take back, get back, bring back; to retake, regain, recover.
    A.
    Lit. (very freq. and class.):

    dandis recipiendisque meritis,

    Cic. Lael. 8, 26:

    tu me sequere ad trapezitam... recipe actutum,

    Plaut. Curc. 5, 3, 49 (just before, ni argentum refers); cf.:

    centum talenta et credidisse eos constat, et non recepisse,

    Quint. 5, 10, 111; and (opp. mutuum dare) Mart. 3, 40, 4:

    si velit suos recipere, obsides sibi remittat,

    Caes. B. G. 3, 8 fin.:

    obsides,

    Suet. Aug. 21:

    reges,

    Liv. 2, 15:

    recepto amico,

    Hor. C. 2, 7, 27; 4, 2, 47. — Freq. of places, etc., once captured and lost, to retake:

    cum Tarento amisso... aliquot post annos Maximus id oppidum recepisset... nunquam ego (Tarentum) recepissem, nisi tu perdidisses,

    Cic. de Or. 2, 67, 273; cf. id. Sen. 4, 11:

    Lavinium,

    Liv. 2, 39;

    so of other things: recipere suas res amissas,

    Liv. 3, 63:

    praeda omnis recepta est,

    id. 3, 3:

    signa, quae ademerant Parthi,

    Suet. Tib. 9:

    arma,

    Liv. 9, 11; Curt. 4, 12, 17: pectore in adverso totum cui comminus ensem Condidit assurgenti, et multā morte recepit, drew out again, = retraxit, Verg. A. 9, 348; so,

    sagittam ab alterā parte,

    Cels. 7, 5, 2: suos omnes incolumes receperunt (sc. ex oppido in castra), drew off, withdrew, = reduxerunt, Caes. B. G. 7, 12 fin.; so,

    milites defessos,

    id. B. C. 1, 45 fin.:

    exercitum,

    Liv. 10, 42:

    equitatum navibus ad se intra munitiones,

    Caes. B. C. 3, 58:

    illum ego... medio ex hoste recepi,

    bore away, rescued, Verg. A. 6, 111.—
    b.
    With se, to draw back, withdraw from or to any place, to betake one ' s self anywhere; in milit. lang., to retire, retreat:

    se ex eo loco,

    Plaut. Aul. 4, 8, 10; cf.:

    se e fano,

    id. Poen. 4, 1, 5:

    se ex opere,

    id. Men. 5, 3, 7:

    se ex hisce locis,

    Cic. Verr. 2, 4, 10, § 21:

    se e Siciliā,

    id. Brut. 92, 318:

    se ex fugā,

    Caes. B. G. 7, 20 fin.; id. B. C. 3, 102:

    se inde,

    id. B. G. 5, 15:

    se hinc,

    id. B. C. 1, 45 et saep.:

    recipe te,

    Plaut. Trin. 4, 3, 8:

    se,

    Cic. Off. 3, 10, 45 (just before, reverti); Caes. B. C. 3, 45 (coupled with loco excedere); 3, 46; cf.:

    sui recipiendi facultas,

    id. B. G. 3, 4 fin.; 6, 37;

    for which: se recipiendi spatium,

    Liv. 10, 28:

    recipe te ad erum,

    Plaut. Trin. 4, 3, 20:

    se ad dominum,

    id. ib. 4, 3, 1:

    se ad nos,

    Cic. Att. 4, 15, 2:

    se ad suos,

    Caes. B. G. 1, 46; 7, 82; id. B. C. 3, 38; 3, 50; 3, 52 fin.:

    se ad Caesarem (Allobroges, legati),

    id. B. G. 1, 11; 4, 38:

    se ad agmen,

    id. ib. 7, 13; id. B. C. 3, 75 fin.:

    se penitus ad extremos fines,

    id. B. G. 6, 10:

    se ad legionem,

    id. ib. 7, 50 fin.:

    se ad oppidum llerdam,

    id. B. C. 1, 45:

    se ad ordines suos,

    id. ib. 2, 41:

    se ad signa,

    id. B. G. 5, 34 fin.; id. B. C. 1, 43 fin.:

    se a pabulo ad stabulum,

    Plaut. Mil. 2, 3, 33:

    inde se in currus,

    Caes. B. G. 4, 33 fin.:

    se ex castris in oppidum,

    id. B. C. 2, 35:

    se in castra,

    id. B. G. 2. 11 fin.; 2, 24; 3, 6; 3, 26 fin.;

    4, 15 et saep.: se in fines,

    id. ib. 4, 16:

    se in Galliam,

    id. ib. 4, 19 fin.:

    se in montem,

    id. ib. 1, 25: se in antiquas munitiones, id. B. C. 3, 54 fin.:

    se in silvas ad suos,

    id. B. G. 2, 19:

    se in castra ad urbem,

    id. B. C. 2, 25; 2, 26; cf.:

    se retro in castra,

    Liv. 23, 36;

    and with this cf.: sese retro in Bruttios,

    id. 23, 37;

    and so, se, with rursus,

    Plaut. Capt. 1, 2, 25; id. Pers. 4, 5, 6; id. Rud. 4, 6, 19; Caes. B. G. 5, 34 fin.; id. B. C. 2, 41 et saep.:

    se in novissimos,

    Liv. 7, 40:

    se intra munitiones,

    Caes. B. G. 5, 44; cf.:

    se intra montes,

    id. B. C. 1, 65:

    se per declive,

    id. ib. 3, 51:

    se sub murum,

    id. ib. 2, 14:

    se trans Rhenum,

    id. B. G. 6, 41:

    se Larissam versus,

    id. B. C. 3, 97:

    se domum ex hostibus,

    Plaut. Am. 2, 2, 52:

    se domum,

    id. ib. 2, 2, 31; id. Capt. 1, 2, 25; id. Aul. 2, 1, 55:

    se Adrumetum,

    Caes. B. C. 2, 23:

    se Hispalim,

    id. ib. 2, 20:

    se Dyrrhachium ad Pompeium,

    id. ib. 3, 9 fin.:

    se illuc,

    Plaut. Most. 3, 1, 10; id. Merc. 5, 2, 40; id. Ps. 3, 1, 23 al.; cf.:

    se huc esum ad praesepim suam,

    id. Curc. 2, 1, 13:

    se eo,

    Caes. B. G. 1, 25 et saep. — In the same meaning, without se: neque sepulcrum, quo recipiat, habeat portum corporis, Enn. ap. Cic. Tusc. 1, 44, 107 (Trag. v. 415 Vahl.); cf.

    of a military retreat: si quo erat longius prodeundum aut celerius recipiendum,

    Caes. B. G. 1, 48 fin.; so without se after the verbum finitum several times in Plaut.:

    rursum in portum recipimus,

    Plaut. Bacch. 2, 3, 60:

    dum recipis,

    id. Rud. 3, 6, 42:

    actutum face recipias,

    id. Merc. 2, 4, 30. —
    2.
    Transf.
    (α).
    In business lang., to keep back, retain, reserve (cf. Gell. 17, 6, 6):

    posticulum hoc recepit, quom aedis vendidit,

    Plaut. Trin. 1, 2, 157; so in a sale, Crassus ap. Cic. de Or. 2, 55, 226; Cic. Top. 26, 100; Dig. 19, 1, 53; 8, 4, 10: mulier magnam dotem dat et magnam pecuniam recipit, Cato ap. Gell. 17, 6, 8. — With object-clause, Cato, R. R. 149, 2. — With dat.:

    aqua, itinere, actu domini usioni recipitur,

    Cato, R. R. 149, 2.—
    (β).
    To restore (late Lat.):

    urbem munitissimam,

    to fortify anew, Amm. 16, 3, 2. —
    B.
    Trop., to get back, bring back; to receive again, regain, recover:

    ut antiquam frequentiam recipere vastam ac desertam bellis urbem paterentur,

    Liv. 24, 3:

    jus,

    Quint. 5, 10, 118:

    et totidem, quot dixit, verba recepit,

    got back, Ov. M. 3, 384:

    quam (vitam) postquam recepi,

    received again, id. ib. 15, 535: anhelitum, to recover one ' s breath, Plaut. Ep. 2, 2, 21; id. Merc. 3, 4, 16; cf.

    spiritum,

    Quint. 11, 3, 55:

    animam,

    Ter. Ad. 3, 2, 26; Quint. 6, prooem. §

    13: a tanto pavore recipere animos,

    Liv. 21, 5, 16 Weissenb.:

    a pavore animum,

    id. 2, 50, 10:

    e pavore recepto animo,

    id. 44, 10, 1;

    for which: animos ex pavore,

    id. 21, 5 fin.:

    recepto animo,

    Curt. 6, 9, 2; 9, 5, 29:

    animum vultumque,

    Ov. F. 4, 615:

    mente receptā,

    Hor. Ep. 2, 2, 104:

    (vocem) ab acutissimo sono usque ad gravissimum sonum recipere,

    to bring it back, Cic. de Or. 1, 59, 251. —

    In zeugma (cf. I. A. supra): arma et animos,

    Curt. 4, 12, 17.—
    b.
    With se.
    (α).
    To betake one ' s self, withdraw, retire from or to any place:

    ad ingenium vetus versutum te recipis tuum,

    Plaut. As. 2, 1, 7:

    ad frugem bonam,

    Cic. Cael. 12, 28:

    ad reliquam cogitationem belli,

    Caes. B. C. 3, 17 fin.:

    se a voluptatibus in otium,

    Plin. Pan. 82, 8:

    se in principem,

    to resume his princely air, id. ib. 76, 5.— More freq.,
    (β).
    To recover, to collect one ' s self:

    difficulter se recipiunt,

    regain strength, Varr. R. R. 2, 5, 17:

    quae cum intuerer stupens, ut me recepi, Quis hic, inquam, etc.,

    Cic. Rep. 6, 18, 18:

    nullum spatium respirandi recipiendique se dedit,

    Liv. 10, 28:

    se ex terrore ac fugā,

    Caes. B. G. 2, 12:

    se ex timore,

    id. ib. 4, 34:

    se ex fugā,

    id. ib. 4, 27:

    nondum totā me mente recepi,

    Ov. M. 5, 275.
    II.
    (Acc. to re, I. b.) To take to one ' s self, admit, accept, receive; constr. with the simple acc., with ad, or in and acc., in and abl., with simple abl., with a local acc.
    A.
    Lit.
    (α).
    With simple acc.:

    quos homines quondam Laurentis terra recepit, Enn. ap. Prisc. p 762 P. (Ann. v. 35 Vahl.): (ego) excludor, ille recipitur,

    Ter. Eun. 1, 2, 79:

    aliquem,

    Cic. Off. 3, 11, 48:

    hic nulla munitio est, quae perterritos recipiat,

    Caes. B. G. 6, 39; cf.:

    hos tutissimus portus recipiebat,

    id. B. C. 3, 27; 1, 15; cf. id. ib. 3, 11 fin.;

    3, 35: eum Jugurtha accuratissime recepit,

    Sall. J. 16, 3:

    neque quisquam aut expulsus invidiosius aut receptus est laetius,

    Vell. 2, 45, 3; Quint. 7, 1, 14; 9, 2, 89:

    nisi nos vicina Trivici Villa recepisset,

    Hor. S. 1, 5, 80 [p. 1533] et saep.:

    quisnam istic fluvius est, quem non recipiat mare?

    Plaut. Curc. 1, 1, 86; cf. Caes. B. G. 4, 10; and:

    (Peneus) accipit amnem Orcon nec recipit,

    i. e. does not take it to itself, does not mingle with it, Plin. 4, 8, 15, § 31:

    equus frenum recepit,

    received, submitted to, Hor. Ep. 1, 10, 36:

    necesse erat, ab latere aperto tela recipi,

    Caes. B. G. 5, 35. —
    (β).
    With ad:

    recipe me ad te,

    Plaut. Cist. 3, 9; id. Am. 3, 2, 11; id. Rud. 2, 3, 20; id. Ps. 3, 6, 6; Ter. Heaut. 3, 3, 6; Suet. Caes. 63:

    aliquem ad epulas,

    Cic. Top. 5, 25; cf.:

    ad lusum,

    Suet. Ner. 11. —
    (γ).
    With in and acc.:

    recipe me in tectum,

    Plaut. Rud. 2, 7, 16:

    concubinam in aedes,

    id. Mil. 4, 3, 3:

    nos in custodiam tuam,

    id. Rud. 3, 3, 34:

    Tarquinium in civitatem,

    Cic. Rep. 2, 20, 35; id. Balb. 13, 31; Liv. 2, 5; Hor. Ep. 2, 1, 6:

    aliquem in ordinem senatorium,

    Cic. Phil. 7, 5, 15:

    aliquem in fidem,

    id. Fam. 13, 19, 2; id. Att. 15, 14, 3; Caes. B. G. 2, 15; 4, 22:

    aliquem in civitatem,

    Cic. Balb. 12, 29:

    aliquem in caelum,

    id. N. D. 3, 15, 39:

    aliquem in deditionem,

    Caes. B. G. 3, 21 fin.; Liv. 8, 13; Suet. Calig. 14 al.:

    aliquem in jus dicionemque,

    Liv. 21, 61:

    aliquem in amicitiam,

    Sall. J. 14, 5; 5, 4 Kritz N. cr.:

    aliquam in matrimonium,

    Suet. Caes. 50; Just. 9, 5, 9 et saep. —
    (δ).
    With in and abl. (rare and in purely local relations; v. Kritz ad Sall. J. 5, 4):

    aliquem in loco,

    Plaut. Stich. 5, 4, 3:

    loricati in equis recipiuntur, Auct. B. Hisp. 4, 2: sidera in caelo recepta,

    Ov. M. 2, 529 (but in Liv. 24, 32, 6, the correct read. is tuto Hexapylo, without in; v. Weissenb. ad h. l.). —
    (ε).
    With simple abl. (mostly in purely local relations):

    ut tuo recipias tecto servesque nos,

    Plaut. Rud. 1, 5, 18; so,

    aliquem tecto,

    Caes. B. G. 7, 66 fin.:

    exercitum tectis ac sedibus suis,

    Cic. Agr. 2, 33, 90:

    aliquem suis urbibus,

    id. Fl. 25, 61:

    aliquem civitate,

    id. Balb. 14, 32:

    aliquem finibus suis,

    Caes. B. G. 6, 6; 7, 20 fin.:

    aliquem oppido ac portu,

    id. B. C. 3, 12; 3, 102 fin.:

    aliquem moenibus,

    Sall. J. 28, 2:

    Romulus caelo receptus,

    Quint. 3, 7, 5:

    receptus Terra Neptunus,

    Hor. A. P. 63 et saep. —
    (ζ).
    With local acc.:

    me Acheruntem recipere Orcus noluit,

    Plaut. Most. 2, 2, 68:

    aliquem domum suam,

    Cic. Arch. 3, 5; cf.:

    aliquem domum ad se hospitio,

    Caes. B. C. 2, 20.—
    (η).
    Absol.:

    plerosque hi, qui receperant, celant,

    Caes. B. C. 1, 76.—
    2.
    Transf.
    a.
    In business lang., to take in, receive as the proceeds of any thing:

    dena milia sestertia ex melle,

    Varr. R. R. 3, 16, 11:

    pecuniam ex novis vectigalibus,

    Cic. Agr. 2, 23, 62:

    pecunia, quae recipi potest,

    id. ib. 2, 18, 47. —
    b.
    In gladiator's lang.: recipe ferrum, receive your death-blow, the cry of the people to a vanquished gladiator whom they were not inclined to spare, Cic. Sest. 37, 80; id. Tusc. 2, 17, 41 Kühn.; Sen. Tranq. 11, 1;

    for which: totum telum corpore,

    Cic. Rosc. Am. 12, 33; and:

    ense recepto,

    Luc. 2, 194 Corte.—
    c.
    Milit. t. t., to seize, capture, take possession of, occupy: mittit in Siciliam Curionem pro praetore cum legionibus duo;

    eundem, cum Siciliam recepisset, etc.,

    Caes. B. C. 1, 30:

    Praeneste non vi, sed per deditionem receptum est,

    Liv. 6, 29:

    Aegyptum sine certamine,

    Just. 11, 11, 1:

    eo oppido recepto,

    Caes. B. G. 7, 13 fin.:

    civitatem,

    id. ib. 6, 8; 7, 90; id. B. C. 1, 12; 1, 16; 1, 30;

    3, 16: Aetoliam,

    id. ib. 3, 55:

    rempublicam armis,

    Sall. C. 11, 4:

    Alciden terra recepta vocat,

    the subjugated earth, Prop. 5, 9, 38. —
    d.
    In the later medical lang., of medicines, to receive, i. e. be compounded of various ingredients:

    antidotos recipit haec: stoechados, marrubii, etc.,

    Scrib. Comp. 106; so id. ib. 27; 28; 37; 52 al. (hence the mod. Lat. receptum, receipt, and recipe).—
    B.
    Trop.
    1.
    To take to or upon one ' s self, to assume; to receive, accept, admit, allow, endechomai:

    non edepol istaec tua dicta nunc in aures recipio,

    Plaut. Cist. 2, 1, 34; cf. Quint. 11, 1, 91:

    jusjurandum,

    id. 5, 6, 1; 3; cf. id. 7, 1, 24: in semet ipsum religionem recipere, to draw upon one ' s self, Liv. 10, 40:

    quae legibus cauta sunt, quae persuasione in mores recepta sunt,

    admitted, Quint. 5, 10, 13; cf. id. 10, 7, 15:

    antiquitas recepit fabulas... haec aetas autem respuit,

    Cic. Rep. 2, 10; cf. Quint. 6, 4, 19:

    nec inconstantiam virtus recipit nec varietatem natura patitur,

    Cic. Rep. 3, 11, 18; cf. Vell. 2, 130, 3: non recipit istam Conjunctionem honestas, Cic. Off. 3, 33, 119:

    assentatio nocere nemini potest, nisi ei, qui eam recipit atque eă delectatur,

    id. Lael. 26, 97:

    timor misericordiam non recipit,

    Caes. B. G. 7, 26:

    casus recipere (res),

    to admit, be liable to, id. B. C. 1, 78; so,

    aliquem casum (res),

    id. ib. 3, 51:

    re jam non ultra recipiente cunctationem,

    Liv. 29, 24; Vell. 2, 52, 3:

    sed hoc distinctionem recipit,

    Just. Inst. 1, 12 pr.:

    si recipiatur poëtica fabulositas,

    Plin. 7, 28, 29, § 101:

    in hoc genere prorsus recipio hanc brevem annotationem,

    Quint. 10, 7, 31; cf. id. 8, 3, 31:

    nos necessarios maxime atque in usum receptos (tropos) exequemur,

    id. 8, 6, 2; cf. id. 8, 6, 32; 5, 11, 20; 11, 3, 104; so with a subj.-clause, id. 1, 3, 14; 6, 3, 103; Plin. 28, 2, 5, § 24 al.—
    (β).
    Of opinions, etc., to adopt, embrace (late Lat.):

    alicujus sententiam,

    Sulp. Sev. Chron. 2, 39, 1:

    opinionem,

    id. Dial. 1, 17, 5.—
    2.
    In partic.
    a.
    To take upon one ' s self, undertake, accept the performance of a task consigned or intrusted to one (whereas suscipio denotes, in gen., the voluntary undertaking of any action; cf.:

    spondeo, stipulor, polliceor): recepi causam Siciliae... ego tamen hoc onere suscepto et receptā causā Siciliensi amplexus animo sum aliquanto amplius. Suscepi enim causam totius ordinis, etc.,

    Cic. Verr. 2, 2, 1, § 1:

    in hoc judicio mihi Siculorum causam receptam, populi Romani susceptam esse videor,

    id. Div. in Caecil. 8, 26; and:

    in quo est illa magna offensio vel neglegentiae susceptis rebus vel perfidiae receptis,

    id. de Or. 2, 24, 101; cf. also Quint. 12, 1, 39:

    verebamini, ne non id facerem, quod recepissem semel?

    Ter. Phorm. 5, 7, 9:

    causam Sex. Roscii,

    Cic. Rosc. Am. 1, 2:

    mandatum,

    id. ib. 38, 112:

    officium,

    id. Verr. 2, 5, 71, § 183:

    curam ad se,

    Suet. Tit. 6.—
    b.
    To take an obligation upon one ' s self, to pledge one ' s self, pass one ' s word, be surety for a thing, to warrant, promise, engage a thing to any one, = anadechomai (a favorite word of Cic., esp. in his Epistles): Pe. Tute unus si recipere hoc ad te dicis... Pa. Dico et recipio Ad me, Plaut. Mil. 2, 2, 74; cf.:

    ad me recipio: Faciet,

    Ter. Heaut. 5, 5, 12:

    promitto in meque recipio, fore eum, etc.,

    Cic. Fam. 13, 10, 3; cf.:

    spondeo in meque recipio eos esse, etc.,

    id. ib. 13, 17, 3.—With obj.-clause:

    promitto, recipio, spondeo, C. Caesarem talem semper fore civem, qualis hodie sit,

    Cic. Phil. 5, 18, 51; so with hoc, id. Fam. 13, 50, 2 (with spondeo); 6, 12, 3; 13, 41, 2 (with confirmo); id. Att. 5, 13, 2; Caecin. ap. Cic. Fam. 6, 7, 4; Liv. 7, 14 Drak.; 33, 13 fin.:

    pro Cassio et te, si quid me velitis recipere, recipiam,

    Cic. Fam. 11, 1, 4. — With de:

    de aestate polliceris vel potius recipis,

    Cic. Att. 13, 1, 2; Liv. 40, 35; cf.

    also: sed fidem recepisse sibi et ipsum et Appium de me,

    had given him a solemn assurance, Cic. Att. 2, 22, 2.— With dat. (after the analogy of promitto, polliceor, spondeo):

    ea, quae tibi promitto ac recipio,

    Cic. Fam. 5, 8, 5; cf.: omnia ei et petenti recepi et ultro pollicitus sum, Planc. ap. Cic. Fam. 10, 21, 1; 7, 1:

    mihi,

    id. ib. 10, 13, 3; Caes. B. C. 3, 82 fin.:

    quid sibi is de me recepisset, in memoriam redegit,

    Cic. Fam. 1, 9, 9.—With dat. and obj.-clause:

    mihi in Cumano diligentissime se, ut annui essemus, defensurum receperat,

    Cic. Att. 5, 17, 5;

    so,

    id. Fam. 6, 12, 3 Manut. (with confirmare); 13, 72, 1; Planc. ap. Cic. Fam. 10, 17, 1; Caes. B. C. 3, 17; Suet. Caes. 23 fin.
    c.
    In jurid. lang.: recipere nomen, of the prætor, to receive or entertain a charge against one, Cic. Verr. 2, 2, 38, § 94; 2, 2, 42, § 102; Cael. ap. Cic. Fam. 8, 8, 2; Val. Max. 3, 7, 9;

    for which: recipere reum,

    Tac. A. 2, 74 fin.; 4, 21:

    aliquem inter reos,

    id. ib. 3, 70; 13, 10. —Hence,
    A.
    rĕceptus, a, um, P. a. (acc. to II. B. 1.), received, usual, current, customary (post-class. and very rare):

    auctoritas receptior,

    Tert. adv. Marc. 4, 5: scriptores receptissimi, Sol. praef.—
    B.
    rĕceptum, i, n. subst. (acc. to II. B. 2. b.), an engagement, obligation, guaranty:

    satis est factum Siculis, satis promisso nostro ac recepto,

    Cic. Verr. 2, 5, 53, § 139; cf.:

    promissum et receptum intervertit,

    id. Phil. 2, 32, 79.

    Lewis & Short latin dictionary > recipio

См. также в других словарях:

  • plaisir — en François se prend pour un bien fait, pour une chose fort agreable, et pour recreation, joyeuseté ou passetemps. Plaisir mondain et charnel, Voluptas. Mon plaisir ou soulas, Meum suauium, Quid agitur? Mea voluptas. A mon plaisir, Ex sententia,… …   Thresor de la langue françoyse

  • VENATIO — Polluci, l. 5. ἐπιτήδευμα ἡρωικὸν καὶ βασιλικὸν καὶ πρὸς εὐσωματίαν ἅμα καὶ εὐψυχίαν ἀοκεῖ, καί ἐςτιν εἰρηνικῆς τε καρτερίας ἅμα καὶ πολεμικῆς τόλμης μελέτημα πρὸς ἀνδρείαν φέρον: Xenophonti, Cyrop. l. 1. Α᾿ληθεςτάτη τῶ πρὸς τὸν πόλεμον μελέτη,… …   Hofmann J. Lexicon universale

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